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May Chazan

Prix postdoctoral du CRSH

Prix postdoctoral du CRSH : May Chazan  

« On parle souvent du vieillissement de la population comme d’un fardeau. J’espère que mes travaux de recherche aideront à changer cette perception, et qu’on commencera à reconnaître, à l’échelle planétaire, l’important travail qu’accomplissent les femmes d’un certain âge, et les personnes âgées en général. »

May Chazan, lauréate du Prix postdoctoral du CRSH de 2011, met en lumière les contributions souvent occultées des personnes âgées à la société en examinant les façons dont les grands-mères de partout dans le monde s’unissent pour apporter des changements positifs.

La chercheure postdoctorale en géographie de l’University of Toronto se souvient que l’idée de sa recherche a germé au cours de ses études de maîtrise, pour lesquelles elle avait obtenu une bourse du CRSH. Elle s’était alors rendue en Afrique du Sud pour y étudier l’effet du VIH‑SIDA sur les communautés locales.

« Je me préparais à aller étudier les jeunes et le VIH alors que tout le travail véritablement important était accompli par des grands-mères qui avaient perdu leurs propres enfants et qui élevaient leurs petits‑enfants, explique‑t‑elle. À l’époque, personne ne parlait des contributions de ces femmes âgées qui vivaient dans de si terribles circonstances. »

La recherche de doctorat de Mme Chazan, également financée par le CRSH ainsi que par une bourse de la Fondation Trudeau, portait sur la Campagne des grands-mères, de la Fondation Stephen Lewis. Cette campagne rassemble des grands‑mères canadiennes et sud‑africaines préoccupées par les questions liées au VIH‑SIDA. Ayant collaboré étroitement avec ces femmes du Canada et de l’Afrique du Sud, Mme Chazan se dit constamment inspirée par leur sagesse et leur expérience.

« Ce qui est le plus gratifiant, c’est de constater que l’organisme dont je suis partenaire en Afrique du Sud a pu obtenir davantage de soutien et d’appui grâce à nos travaux de collaboration, permettant ainsi aux grands‑mères de réaliser leurs projets, explique‑t‑elle. Au cours des cinq ans qu’ont duré mes travaux, j’ai été témoin de véritables changements dans la vie des femmes concernées. »

Mme Chazan a publié ses travaux de recherche dans des revues spécialisées ainsi que dans d’autres publications, ce qui a permis de rendre accessibles ses résultats de recherche à d’autres organismes œuvrant dans le domaine. Elle a également contribué à un certain nombre de travaux de réflexion sur le VIH‑SIDA pour les Nations Unies.

Dans le cadre des sa recherche postdoctorale, la chercheure souhaite utiliser ses réussites antérieures comme tremplin pour explorer l’activisme transnational des grands‑mères au sujet des préoccupations sociales allant au delà du VIH‑SIDA.

« Quand on passe des années à travailler sur un projet de recherche, on se considère chanceux d’avoir assez de financement pour le mener à terme, déclare‑t‑elle. Recevoir le Prix postdoctoral du CRSH a été une magnifique surprise, et je considère ce prix comme une importante marque de reconnaissance à l’égard de mon travail. »

Le Prix postdoctoral est accordé, chaque année, au meilleur titulaire d'une bourse postdoctorale du CRSH.

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