Douglas Hunter
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Université York
Bourse William-E.-Taylor du CRSH de 2012
Douglas Hunter
Durée
3 min 29 s
Date de publication
1er novembre 2012
Description
« En un certain sens, [la cryptohistoire] va au‑delà des connaissances reconnues, mais elle se trouve en même temps au cœur de l’histoire populaire. »
— Douglas Hunter
Entrevue avec Douglas HunterJe suis rédacteur pigiste, auteur, illustrateur et étudiant de doctorat en histoire à l’Université York. Ma longue expérience de journaliste et d’auteur fait en sorte que le processus de recherche et de rédaction en milieu universitaire m’est familier.
Ma thèse porte sur la cryptohistoire et les écrits relatant la découverte du Nouveau Monde.
J’espère que ma recherche de doctorat aidera à faire comprendre qu’en matière de cryptohistoire, en raison du simple fait de la popularité qu’elle connaît, sortir à ce point des sentiers battus comporte des conséquences.
Ce type d’histoire « extrême » et fort populaire est considéré non pas tant pour son contenu, qui est discrédité plutôt vigoureusement, que pour les conséquences qu’il entraîne.
Quand on étudie diverses périodes de l’histoire, je crois que l’une des choses que l’on peut apporter sur le plan intellectuel, c’est d’essayer de mettre en contexte les enjeux contemporains et de rappeler aux gens que ces enjeux ont des précédents issus d’une pensée historiographique, c’est-à-dire que les idées actuelles ne sont pas aussi nouvelles que l’on pourrait le croire. Elles existaient déjà dans les années 1920, et je pourrais aussi vous parler des années 1850, époque où ces concepts occupaient une place très importante. De nos jours, dans un contexte de marché des idées et de diffusion instantanée des nouvelles, le passé se perd rapidement. Il n’existe plus, et nous continuons tout bonnement d’avancer. Le rôle de l’historien est de changer cette façon d’agir et de garder le passé bien vivant, au cœur du présent. Pour moi, la Bourse William-E.-Taylor du CRSH est une récompense inattendue qui me fait grand plaisir, car elle vient souligner avec distinction ma décision de retourner à l’université après 30 ans afin de me consacrer à un domaine de recherche particulier et d’y travailler de façon ininterrompue pendant plusieurs années, ce que je n’aurais tout simplement pas pu faire sans une bourse d’études supérieures du Canada Vanier et la Bourse William-E.-Taylor. |
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