De: Conseil de recherches en sciences humaines
Date de publication : 2012-08-23 12:00:00 | Date de modification : 2012-08-23 12:00:00
Avec l’été que nous connaissons, tout le monde a une bonne idée de ce qu’est une vague de chaleur extrême. Outre l’inconfort saisonnier qu’elles causent, les températures élevées peuvent comporter un sérieux risque pour la santé de certains groupes, dont les personnes âgées, les sans‑abri, les personnes souffrant de problèmes respiratoires ou cardiaques et les gens vivant seuls.
Financée par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), Tanya Gulliver, étudiante de maîtrise de l’Université York, s’est jointe à un centre de loisirs local en 2007, le Parkdale Activity and Recreation Centre de Toronto, afin d’aider les gens à lutter contre la chaleur en créant le premier registre canadien de personnes vulnérables à la chaleur. La création de ce registre a donné lieu, en 2012, à la conception d’un guide d’enregistrement (Heat Registries, en anglais seulement) qui a été diffusé par le Service municipal d’habitation et de logement de Toronto.
« Je participe activement à la lutte contre la chaleur depuis environ 2005, indique Mme Gulliver, et j’ai fait partie du Hot Weather Response Committee de Toronto en 2006… ou en 2007, je crois. Je dirais que la ville de Toronto est une chef de file de l’intervention liée aux cas de chaleur extrême. »
Le guide d’enregistrement montre aux organismes communautaires comment créer des registres pour leurs groupes vulnérables à la chaleur de façon à pouvoir communiquer avec chaque membre de ces groupes par téléphone ou en envoyant un bénévole afin de s’assurer que leur santé n’est pas menacée. De plus, ce guide fournit des renseignements concernant d’autres programmes susceptibles d’aider les personnes vulnérables à la chaleur à composer avec une température ou un taux d’humidité élevé. Par exemple, un programme d’achat de climatiseurs est destiné aux personnes dont l’état de santé ne permet pas de supporter la chaleur, alors qu’un autre prévoit le prêt de ventilateurs aux personnes qui n’ont pas les moyens de se procurer un climatiseur.
Les travaux de Tanya Gulliver l’ont amenée à faire un doctorat en études environnementales à l’Université York en effectuant des travaux de recherche interdisciplinaire portant sur la capacité à faire face aux catastrophes et à s’en remettre. Et puisqu’elle passe la plus grande partie de son temps à la Nouvelle‑Orléans, en Louisiane, afin d’y étudier les effets de l’ouragan Katrina, on peut très certainement dire que son contact avec la chaleur n’est pas près de se refroidir!