De: Conseil de recherches en sciences humaines
Date de publication : 2016-04-04 10:35:00 | Date de modification : 2016-04-04 10:35:00
À elle seule, la réglementation gouvernementale ne peut pas parvenir à renverser les effets de la détérioration de l’environnement ou à s’attaquer à ses causes complexes et profondes. Selon Catriona Mortimer-Sandilands, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en durabilité et en culture à l’Université York, un changement durable nécessite une modification de la culture. Pour ce faire, cette chercheure financée par le CRSH redéfinit la façon dont le public comprend et perçoit la durabilité de l’environnement, car elle estime que le mouvement populaire doit refléter une compréhension sociale complexe de la durabilité locale et mondiale.
Autorité en matière de féminisme écologique, Mme Mortimer-Sandilands étudie l’environnement et la culture au niveau communautaire. En tant que pionnière du domaine interdisciplinaire de l’écologie allosexuelle, elle se trouve au premier plan du mouvement visant à bâtir des cultures durables de l’environnement ainsi qu’une compréhension sophistiquée de la durabilité d’un point de vue culturel, le tout fondé sur des valeurs comme la démocratie, la justice, l’équité et la diversité.
Elle est l’auteure de The Good-Natured Feminist, le premier livre sur l’écoféminisme en tant qu’organe de la théorie démocratique. Rassemblant d’éminents chercheurs du monde entier dans des domaines comme la géographie allosexuelle, l’écoféminisme, la justice environnementale et les études sur le genre, elle a aussi publié, en collaboration avec Bruce Erickson, un livre novateur intitulé Queer Ecologies: Sex, Nature, Politics, Desire.
En faisant la promotion de l’intégration des études culturelles, environnementales et identitaires, Catriona Mortimer-Sandilands contribue à assurer un avenir durable pour les Canadiens.