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Trésors enfouis – Les musées et les chercheurs travaillent ensemble afin de présenter les trésors enfouis de la Colombie-Britannique au public

Date de publication : | Date de modification : 2006-04-13 10:16:58

Des milliers d’œuvres d’art et d’objets peu connus témoignant du riche passé de la Colombie-Britannique sont restés cachés et presque oubliés dans les musées, les archives, les galeries d’art et les lieux historiques de la province.

« Si nous n’étudions pas les nombreuses œuvres d’art, souvent non cataloguées, qui se trouvent dans nos institutions culturelles, le public ne peut rien apprendre de nouveau », explique M. Segger, directeur du Maltwood Art Museum and Gallery à l’University of Victoria.

De plus, si nous ne renouvelons pas les expositions, les visiteurs ont moins de raisons de vouloir passer du temps dans les institutions culturelles et historiques.

Grâce au financement du programme des Alliances de recherche universités-communautés (ARUC) du CRSH, l’University of Victoria peut travailler en partenariat avec les institutions culturelles de la Colombie-Britannique afin de les aider à étudier leurs propres collections.

Les dix-sept projets en cours comprennent l’étude d’œuvres d’arts visuels réalisées par des enfants autochtones entre les années 1930 et 1940, l’étude du lien entre l’industrie et l’art, et l’héritage de la culture chinoise.

« Nous avons fait de merveilleuses découvertes », déclare Martin Segger.

Les chercheurs ont entre autres retrouvé une collection de plus de 200 objets d’art créés par des élèves de l’école Inkameep, une école de jour à classe unique. Les chercheurs travaillent avec le musée d’Osoyoos afin de documenter et de numériser cette collection, ainsi que d’enregistrer les souvenirs des anciens élèves concernant l’école et l’enseignant qui les a encouragés à exprimer leur culture et leurs valeurs par l’art.

Un autre groupe de chercheurs étudie les étiquettes des conserves de saumon, les premiers exemples d’impression en couleurs en Colombie-Britannique.

« Ces étiquettes sont de véritables œuvres d’art, bien qu’elles aient été réalisées pour des raisons économiques », explique M. Segger. « Elles représentaient des scènes idylliques de personnes prenant plaisir à pêcher, ce qui était loin de la réalité commerciale de cette activité. »

L’équipe a ouvert récemment une exposition afin de montrer la richesse et la variété de la culture chinoise. L’exposition a pour objectif d’aider les visiteurs à mieux comprendre certaines des traditions de la Colombie-Britannique, telles que les courses de bateaux-dragons, et de redonner vie à des siècles d’histoire chinoise. Par exemple, des porcelaines magnifiques témoignent du rôle actif qu’a occupé la Chine dans le commerce international entre le XIIe et le XIXe siècle.

« Nous n’avons jamais eu les ressources ou la possibilité de travailler sur ces collections auparavant, et les institutions n’avaient pas les fonds nécessaires pour mettre leurs collections à la disposition du public », explique M. Segger.

Grâce aux trésors déterrés par les chercheurs, les institutions culturelles de la Colombie-Britannique nous donnent de nombreuses raisons de connaître notre passé.

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