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Document d’information pour la présentation du président du CRSH devant le Comité permanent de la science et de la recherche

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Table des matières

Renseignements généraux

Date : 15 février 2022, 18 h 30 à 19 h 30

À l’étude : Réussites, défis et opportunités pour la science au Canada et recommandations sur l’amélioration de l’écosystème de recherche scientifique national

Temps alloué : Cinq minutes maximum par présentatrice ou présentateur pour le mot d’ouverture (pour un total de 15 minutes, plus une période de questions de 45 minutes puisque la Fondation canadienne pour l’innovation [FCI] fait sa présentation le 8 février).

« Que durant l’interrogation des témoins, à la discrétion de la présidente, le temps alloué à la première ronde de questions soit de six minutes pour le premier intervenant de chaque parti, tel qu’il suit : Parti conservateur, Parti libéral, Bloc Québécois et Nouveau Parti démocratique. Pour la deuxième ronde de questions et les rondes subséquentes, que l’ordre et le temps alloué à chaque intervenant soient comme suit : Parti conservateur, cinq minutes; Parti libéral, cinq minutes; Bloc Québécois, deux minutes et demie; Nouveau Parti démocratique, deux minutes et demie; Parti conservateur, cinq minutes; et Parti libéral, cinq minutes. »

Documents : « Que cinq minutes soient accordées aux témoins pour leur allocution d’ouverture; que, dans la mesure du possible, les témoins fournissent au Comité leur allocution d’ouverture 72 heures à l’avance. »

« Que seuls la greffière ou le greffier du Comité soient autorisés à distribuer aux membres du Comité les documents et seulement lorsque ces documents existent dans les deux langues officielles et qu’elle ou il avise tous les témoins de cette exigence à l’avance. »

Personnes présentes – par ordre de présentation :

Profil du Comité

Mandat

Le mandat confié au Comité permanent de la science et de la recherche de la Chambre des communes consiste notamment à examiner toutes les questions relatives aux sciences et à la recherche, notamment les rapports du conseiller scientifique en chef, ainsi que toute autre question dont le comité permanent est saisi par la Chambre, et à en faire rapport.

Membres actuels

Présidente

Vice-présidents

Membres

SSHRC Opening Remarks (English)

Opening remarks for Ted Hewitt, president Social Sciences and Humanities Research Council

To appear before the House of Commons Standing Committee on Science and Research

February 15, 2022

Check against delivery

Thank you, Madam Chair, for your invitation to appear before this Committee, and for your longstanding leadership in science and research.

I am proud to appear before you today as president of the Social Sciences and Humanities Research Council since 2015. I have also held a career as an academic, working in Canada and internationally, including for many years as a senior university administrator, principally in research.

In these various roles, I have had the privilege to observe, from different perspectives, many changes in the Canadian research system, over more than three decades.

Major investments in key national research programs at the beginning of this century have created a solid foundation for attracting and keeping talent in Canada, building research skills within our nation, and providing Canada’s research ecosystem the breath it needed to live, grow and thrive. Subsequent research investments from successive governments since that time have helped ensure the health of this ecosystem.

I believe that Canada’s research system today is robust. This system rests on three key pillars critical to its stability and success. First is the research—the projects, formulation and execution of research plans. Second is the people—not just the researchers, but the new research talent being developed. Third are the research tools—the infrastructure and equipment. Thanks to investments in a good balance of fundamental and strategic research over the past several decades, and enhanced coordination within the research enterprise in recent years thanks to the Canada Research Coordinating Committee, Canada is well served in all three pillars.

Could the system be strengthened? Absolutely. The research enterprise— and society—have awakened to the critical need to break down the real barriers that exist to equity, diversity and inclusion; and to advance reconciliation with Indigenous Peoples through strengthening Indigenous research capacity and research training. We must continue to advance multidisciplinary and international collaborations, and effective channels to mobilize research knowledge. Because, we need the contribution of all Canadians to generate, deliver and share research if we are going to avoid jeopardizing innovation, technologies, commercial products and sound public policy.

As head of SSHRC, I want to emphasize the critical role research in the social sciences and humanities plays in maximizing the benefits of science. The social sciences and humanities encompass a broad range of research fields, all of them about people.

Innovation, for example, is not just about technology and patents. Development, implementation, marketing and adoption are all human factors, in which social sciences and humanities elements play key roles. Science and technology do not implement themselves, nor do they themselves decide the value of pursuing particular technological paths. People do. And that is where social sciences and humanities research, which helps understand people and societies, is essential.

Canadian social sciences and humanities research is helping address some of the most critical challenges we face as a society, domestically and globally—be it pandemic recovery, economic growth, environmental sustainability, affordable housing, Reconciliation. Fundamentally, it’s about building and sustaining a just and prosperous society.

People are at the heart of what drives our future. Let’s capitalize on Canada’s strength in social sciences and humanities research and talent to build the Canada we want for today and tomorrow.

Thank you.

Mot d’ouverture du CRSH (Français)

Mot d’ouverture à l’intention de Ted Hewitt, président Conseil de recherches en sciences humaines

Présentation faite devant le comité permanent des sciences et de la recherche de la chambre des communes

Le 15 février 2022

Seul le texte prononcé fait foi

Je vous remercie, Madame la Présidente, de m’avoir invité à parler devant ce Comité. Je vous remercie également pour le leadership en matière de science et de recherche dont vous faites preuve depuis longtemps.

Je suis fier de me trouver devant vous aujourd’hui. Je suis président du Conseil de recherches en sciences humaines depuis 2015, mais j’ai également mené une carrière universitaire, au Canada et à l’étranger, dont – pendant de nombreuses années – celle d’administrateur universitaire principal, surtout dans le domaine de la recherche.

Dans les divers rôles que j’ai occupés, j’ai eu le privilège d’observer, sous différents angles, les nombreux changements survenus dans le milieu de la recherche canadien pendant plus de trente ans.

Les grands investissements qui ont été faits dans les programmes de recherche nationaux clés au début du siècle ont créé une base solide pour attirer et maintenir en poste des personnes talentueuses au Canada. Cela a permis de développer des compétences en recherche au pays et de donner à l’écosystème de recherche canadien l’élan nécessaire pour vivre, croître et prospérer. Les investissements en recherche effectués par les gouvernements qui ont suivi depuis ont contribué à maintenir cet écosystème en bonne santé.

Je crois que le système de recherche du Canada est aujourd’hui solide. Ce système repose sur trois piliers essentiels à sa stabilité et à son succès. Premièrement, la recherche (les projets, la formulation et l’exécution des plans de recherche). Deuxièmement, les personnes (les chercheurs et les personnes talentueuses en recherche nouvellement formées). Troisièmement, les outils de recherche (l’infrastructure et l’équipement). Grâce à l’investissement équilibré entre la recherche fondamentale et la recherche stratégique qui a été fait au cours des dernières décennies ainsi qu’à la meilleure coordination au sein du milieu de la recherche qu’a permise le Comité de coordination de la recherche du Canada ces dernières années, le Canada est à même de bien servir ces trois piliers.

Le système de recherche pourrait-il être renforcé? Absolument. L’entreprise de recherche et la société ont pris conscience de la grande nécessité d’éliminer les obstacles réels à l’équité, à la diversité et à l’inclusion. Elle a aussi pris conscience de la nécessité de poursuivre la réconciliation avec les peuples autochtones en renforçant la capacité de recherche et la formation en recherche autochtones. Nous devons continuer à promouvoir les collaborations multidisciplinaires et internationales de même que les moyens efficaces de mobiliser les connaissances issues de la recherche. En effet, nous avons besoin de la contribution de l’ensemble de la population canadienne pour produire, diffuser et partager les résultats de recherche si nous voulons éviter de mettre en péril l’innovation, les technologies, les produits commerciaux et les politiques publiques saines.

À titre de président du CRSH, je tiens à souligner à quel point la recherche en sciences humaines joue un rôle essentiel dans l’optimisation des avantages de la science. Les sciences humaines englobent un large éventail de domaines de recherche, lesquels portent tous sur le facteur humain.

L’innovation, par exemple, n’est pas seulement une question de technologie et de brevets. Le développement, la mise en œuvre, la commercialisation et l’adoption de nouvelles technologies sont des facteurs humains dans lesquels des éléments des sciences humaines jouent un rôle clé. La science et la technologie ne se réalisent pas toutes seules, pas plus qu’elles ne décident elles-mêmes de l’intérêt de suivre des voies technologiques particulières. Ce sont les gens qui le font. Et c’est là que la recherche en sciences humaines – qui aide à comprendre les êtres humains et les sociétés – est essentielle.

La recherche canadienne en sciences humaines aide à relever certains des défis les plus importants auxquels nous sommes confrontés en tant que société, à l’échelle nationale et mondiale, notamment : la reprise post-pandémie, la croissance économique, la viabilité de l’environnement, le logement abordable et la réconciliation. Fondamentalement, il s’agit de bâtir et de maintenir une société juste et prospère.

Nous sommes au cœur de ce qui détermine l’avenir. Tirons parti de la force du Canada en matière de recherche et de talent en sciences humaines pour bâtir le pays dans lequel nous voulons vivre aujourd’hui et demain.

Merci.

Questions et réponses

Les questions qui suivent sont celles qui ont piqué l’intérêt des membres du Comité ou qui relèvent à la fois du CRSH et des deux autres organismes.

Talents internationaux

  1. Que fait le CRSH pour aider le Canada à attirer et garder des talents qui contribueront à améliorer la compétitivité du pays sur la scène internationale?

    Réponse

    • Le CRSH, et les autres organismes subventionnaires, ont mis en place différentes mesures pour attirer et garder les talents innovants qui feront progresser la science et concourront à relancer l’économie canadienne de façon durable et équitable après la pandémie.
    • Premièrement, le CRSH continue de soutenir les chercheures et chercheurs et les étudiantes et étudiants des établissements canadiens en leur proposant diverses possibilités de financement de la recherche et pour les talents. En 2020-2021, il a :
      • aidé directement plus de 4 800 étudiantes et étudiants par l’octroi de bourses d’études et de recherche;
      • aidé directement plus de 24 000 chercheures et chercheurs;
      • aidé indirectement quelque 5 200 étudiantes et étudiants supplémentaires par l’octroi de subventions aux établissements d’enseignement postsecondaire de partout au pays.
    • Deuxièmement, le CRSH gère, au nom des organismes subventionnaires, des possibilités de financement reconnues internationalement, par exemple le nouveau concours du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada, qui attire au pays des scientifiques émérites des quatre coins du monde. Le CRSH s’occupe aussi des Chaires de recherche du Canada, un programme dans le cadre duquel sont investis environ 295 M$ par année pour attirer et garder des chercheures et chercheurs de premier ordre en vue de consolider l’excellence de la recherche et de la formation dans les établissements d’enseignement postsecondaire canadiens. Ce programme finance la recherche dans divers domaines susceptibles de contribuer au mieux-être du pays et à sa compétitivité sur la scène internationale.
    • Enfin, les organismes subventionnaires travaillent aussi à la création d’une stratégie sur les talents pour renouveler et orienter leurs investissements dans les bourses d’études et de recherche. Il est important que les trois organismes investissent en ce sens pour que le Canada puisse résorber la pénurie de main-d’œuvre, pourvoir les emplois de nouvelle génération dans les secteurs émergents, stimuler la reprise et diversifier le bassin de talents. Le CRSH, en collaboration avec les autres organismes subventionnaires, s’efforce aussi de multiplier les occasions pour les étudiantes et étudiants autochtones en se dotant de stratégie de promotion de la recherche et de la formation en recherche autochtone.

Lutte contre la pandémie / Relance économique

  1. Comment le CRSH a-t-il contribué à la réponse du Canada face à la pandémie de COVID-19?

    Réponse

    • Au début de la pandémie, le CRSH a rapidement revu ses priorités pour soutenir les recherches en cours et lancé plusieurs appels spéciaux, en son nom et en collaboration avec d’autres organismes, pour appuyer le milieu de la recherche et le Canada dans leurs efforts.
    • Par exemple, le CRSH a mis sur pied des possibilités de financement immédiates à court terme pour des partenariats de petite envergure (25 k$) entre des établissements d’enseignement et des partenaires des secteurs public, privé et sans but lucratif. Ces partenariats, pilotés par les parties prenantes, devaient s’articuler spécifiquement autour de la COVID-19. Le CRSH a aussi pris part à un appel interorganisme lancé par les IRSC pour financer l’étude et l’élaboration de solutions aux problèmes posés par la COVID-19, notamment en ce qui concerne le diagnostic, les prévisions des maladies, la santé publique, les politiques gouvernementales, la sensibilisation, la mobilisation communautaire et la coordination mondiale.
    • Le CRSH a assuré la gestion des 415 M$ du Fonds d’urgence pour la continuité de la recherche au Canada, un programme ayant permis de préserver le salaire de quelque 32 000 membres du personnel de recherche et de financer 22 000 projets de recherche pour couvrir les coûts de maintien et de reprise des activités de recherche. Ce programme temporaire a permis de soutenir les travaux de recherche des universités et des établissements de recherche en santé canadiens et aussi d’atténuer les contrecoups de la pandémie.
    • Le CRSH a octroyé des suppléments de recherche aux titulaires de subventions actives, a accordé des prolongations sans frais pour la plupart des subventions actives et a assoupli ses dates limites pour limiter l’interruption des activités de recherche et de l’emploi du personnel de formation en recherche.
  2. Quel est le rôle du CRSH et de la recherche en sciences humaines dans la relance économique du Canada après la pandémie?

    Réponse

    • La recherche en sciences humaines contribue à mettre en lumière la dimension humaine des enjeux prioritaires auxquels est actuellement confronté le Canada, y compris la pandémie de COVID-19 et la relance économique, la réticence à la vaccination et la désinformation en ligne, les changements climatiques et la perte de biodiversité, la discrimination systémique, le logement abordable, les rivalités géopolitiques grandissantes, la montée de l’autoritarisme et les retombées de l’IA et de l’informatique quantique.
      • Par exemple, la recherche de M. André Blais, lauréat 2021 du prix Impacts du CRSH, a approfondi notre compréhension des comportements électoraux et des populations à risque d’être privée du droit de vote, comme les jeunes et les groupes racisés. Deux de ses projets sont parmi les plus grands projets jamais financés par le CRSH et ont eu une incidence directe sur l’administration et les réformes du système électoral au Canada et ailleurs dans le monde.
    • L’innovation est souvent associée à la technologie. Or, beaucoup d’autres types d’innovations contribuent à tirer de la valeur de notre monde, comme des modèles opérationnels novateurs et des innovations sociales, administratives et organisationnelles qui ne relèvent pas des secteurs technologiques, mais où les sciences humaines jouent un rôle de premier plan.
      • Par exemple, M. Dan Breznitz, un chercheur subventionné par le CRSH, vient de publier un livre intitulé Innovation in Real Places: Strategies for Prosperity in an Unforgiving World.
    • Le rôle du CRSH dans le perfectionnement des compétences en recherche peut aussi contribuer à une relance verte et inclusive. L’aide financière pour les étudiantes et étudiants et les chercheures et chercheurs en début de carrière concourt à la formation de la prochaine génération de chercheures et chercheurs et de chefs de file qui stimuleront l’innovation et la croissance dans les secteurs public, privé et sans but lucratif et qui feront tomber les obstacles systémiques à la participation équitable dans ces secteurs.
      • En 2020-2021, le CRSH a aidé directement plus de 4 800 étudiantes et étudiants par l’octroi de bourses d’études et de recherche et en a aidé indirectement environ 5 200 autres en remettant des subventions de recherche à des établissements d’enseignement postsecondaire de partout au pays.
      • Soixante et un pour cent des stagiaires de recherche dont le financement du CRSH est arrivé à échéance et ayant trouvé un emploi en 2020-2021 ont dit faire carrière en recherche.
    • Dans le cadre d’initiatives conjointes avec des organismes gouvernementaux et sans but lucratif, le CRSH peut faire appel au milieu de la recherche en sciences humaines pour prendre des décisions fondées sur des données probantes.
      • Par exemple, le CRSH a financé une série d’initiatives de mobilisation des connaissances et organisé un forum de discussion rassemblant des chercheures et chercheurs et des responsables de l’élaboration de politiques pour échanger sur les conséquences de la pandémie sur les principaux enjeux mondiaux, comme les compétences et le travail à l’ère de l’économie numérique, la mobilité et le transport en commun ainsi que l’environnement et les changements climatiques.
    • Enfin, le CRSH a aussi administré, au nom des organismes subventionnaires, les programmes interorganismes qui financent certains des projets de recherche de pointe les plus ambitieux et novateurs sur les principaux enjeux du Canada.
      • Par exemple, le CRSH administre le Fonds de recherche biomédicale du Canada qui dispose d’un budget de 250 M$ sur quatre ans, annoncé dans le budget de 2021, pour accroître la capacité de biofabrication du Canada et sa préparation aux pandémies dans le cadre de la Stratégie en matière de biofabrication et de sciences de la vie du Canada.
      • Le CRSH a récemment lancé, au nom des trois conseils subventionnaires, un appel spécial dans le cadre du fonds Nouvelles frontières en recherche pour financer des projets qui cadrent avec le Schéma directeur des Nations Unies en matière de recherche pour le redressement post-pandémique. Sont énoncées dans ce document les priorités de recherche pour un redressement mondial équitable, y compris la transition vers des économies plus vertes et durables.

Désinformation en ligne

  1. Que font le CRSH et les conseils subventionnaires pour mieux comprendre la question de la désinformation en ligne et de l’érosion de la confiance en la science de certains membres de la population canadienne? Et que font-ils pour y remédier?

    Réponse

    • Il est sain dans une démocratie et en sciences de débattre et de douter. Cela dit, les débats perdent de leur intérêt si les prémisses se fondent sur des renseignements erronés ou incomplets, qui sont souvent issus d’Internet.
    • C’est pourquoi le CRSH tente par plusieurs moyens de régler le problème de désinformation en ligne au Canada et d’accroître la culture scientifique :
      • Le CRSH finance la recherche visant à comprendre la désinformation et à y remédier en lançant des concours ouverts et des initiatives ciblées. Par exemple, il a mis sur pied, en partenariat avec Patrimoine canadien, l’Initiative conjointe pour la recherche en matière de citoyenneté numérique qui favorise la recherche sur les conséquences de la désinformation en ligne au Canada afin de mieux orienter les programmes et les politiques. Il a également financé plusieurs projets sur le sujet dans le cadre du concours pour l’attribution de subventions d’engagement partenarial en lien avec la COVID-19.
      • Le CRSH finance aussi les initiatives de mobilisation des connaissances scientifiques dans le cadre des subventions Connexion pour les activités de sensibilisation qui favorisent la recherche et l’échange de connaissances entre le secteur universitaire et les autres secteurs de la société, notamment au sujet de la désinformation et de ses conséquences au Canada.

Rapport Naylor

  1. Les conseils subventionnaires ont-ils mis en œuvre les recommandations du rapport Naylor de 2017, plus particulièrement sur le renforcement de la coordination entre eux?

    Réponse

    • D’après la recommandation 4.10 du rapport Naylor, le CCRC (Comité de coordination de la recherche au Canada) a été créé pour rassembler les principaux acteurs de l’écosystème de recherche du gouvernement du Canada et combler le fossé qui existait auparavant. Les membres du Comité cherchent à mieux harmoniser, intégrer et coordonner les programmes et politiques de recherche et à résoudre les problèmes communs aux organismes subventionnaires et à la FCI.
    • Les membres du CCRC travaillent aussi à renforcer la capacité de croissance du Canada dans l’environnement de recherche mondial en pleine évolution, axant leurs actions sur les grandes priorités, notamment : consolider l’équité et la diversité en recherche, renforcer les capacités des communautés autochtones en recherche et en établissement de partenariats avec le milieu de la recherche dans son ensemble, et bonifier l’aide pour la prochaine génération de scientifiques et de chercheures et chercheurs.
    • Le CRSH, et les autres conseils subventionnaires, organisent continuellement des initiatives conjointes et de mobilisation des connaissances en collaboration avec les organismes gouvernementaux pour éclairer les décisions, notamment celles en lien avec la mobilité publique, l’immigration, le logement, la durabilité environnementale et le savoir autochtone.
  2. Les conseils subventionnaires devraient-ils financer davantage la recherche indépendante que la recherche dictée par les priorités du gouvernement?

    Réponse

    • Comme je l’ai dit dans mon mot d’ouverture, la recherche fondamentale jette les bases d’un écosystème de recherche solide. La recherche dictée par la curiosité est à l’origine de découvertes inestimables, qui ont à leur tour contribué à approfondir notre compréhension de certains des plus grands enjeux du Canada.
    • Le CRSH finance la recherche indépendante, menée par des chercheures et chercheurs, des équipes de recherche ou des groupes de partenaires. La recherche en sciences humaines constitue la pierre d’assise d’une société prospère, saine et dynamique. Elle permet de faire avancer les connaissances et nous aide à mieux comprendre les êtres humains, les collectivités et les sociétés – leurs pensées, leurs modes de vie et la façon dont ils interagissent entre eux et avec leur environnement.
    • C’est pourquoi il est crucial d’investir sans cesse, pour permettre ces percées scientifiques et se doter d’un fonds solide pour la recherche indépendante. Cette approche s’inscrit dans la lignée des priorités du Comité de coordination de la recherche au Canada en ce qui concerne des mesures telles que l’amélioration de l’accès au financement pour les chercheures et chercheurs en début de carrière, la promotion d’un accès inclusif aux fonds de recherche, le renforcement de la recherche autochtone et le financement de la recherche interdisciplinaire et internationale.
    • En revanche, dans certains domaines, la recherche dictée par les priorités est cruciale pour trouver des solutions à certains enjeux, comme les changements climatiques et la relance après la pandémie. Au CRSH, l’un n’exclut pas l’autre. Nous finançons de grands projets de recherche au moyen de concours ouverts sur des sujets libres et des initiatives ciblées. Nous aidons la masse critique afin qu’elle puisse intervenir en cas de besoin (une pandémie, par exemple), dans les situations où la recherche met du temps à donner des résultats. Pour être parés à toute urgence ou crise, il nous faut une force universitaire solide, capable de répondre aux appels prioritaires. À cette fin, nous proposons de nombreuses possibilités conjointement avec différentes organisations canadiennes et internationales.
  3. Que font le CRSH et les autres conseils subventionnaires pour soutenir la recherche multidisciplinaire et interdisciplinaire?

    Réponse

    • Les conseils subventionnaires reconnaissent que beaucoup de problématiques nationales et mondiales ne peuvent être résolues en vase clos. Par conséquent, ils s’emploient à financer la recherche interdisciplinaire, tant pour les projets indépendants que ceux répondant à une priorité, conformément à la recommandation 6.5 du rapport Naylor.
    • Pour ce faire, les trois organismes de financement de la recherche ont mis sur pied le Comité d’évaluation par les pairs interdisciplinaire des trois organismes, un projet pilote d’un an. Les chercheures et chercheurs participant à une recherche interdisciplinaire pourront ainsi adresser leurs demandes à un comité formé de spécialistes en sciences sociales, humaines et naturelles, en génie et en sciences de la santé.
    • Le CRSH continue également de financer la recherche interdisciplinaire pour le compte du CCRC, dans le cadre du fonds Nouvelles frontières en recherche (FNFR), créé pour appuyer et promouvoir des projets de recherche canadiens internationaux, interdisciplinaires, à haut risque et à haut rendement, transformateurs, et à intervention rapide qui sont au premier plan sur la scène mondiale.
      • Depuis le lancement du FNFR en 2018, les conseils subventionnaires ont octroyé près de 500 subventions totalisant plus de 278 M$ pour financer des projets de recherche interdisciplinaire dans le cadre des différents volets du programme : Exploration, Transformation, International et Appels spéciaux.
      • Récemment, à l’issue du premier concours du volet Transformation, 144 millions de dollars sur six ans ont été attribués à sept équipes de recherche canadiennes pour les aider à réaliser des progrès dans différents domaines scientifiques : greffes d’organes de prochaine génération, réparation de la moelle spinale, réutilisation de produits dérivés marins, traçage de la biodiversité, bioconservation pour améliorer la santé et le bien-être des Autochtones, protection des surfaces métalliques et conception inclusive facilitant l’accès à l’emploi.
        • Par exemple, le projet Ărramăt : renforcer la santé et le bien-être par l’intermédiaire d’actions autochtones de conservation et d’entretien de relations durables avec la biobiodiversité, une initiative menée par Brenda Parlee de l’University of Alberta évaluée à 24 M$. Ce projet vise à renforcer la capacité des communautés autochtones à recenser et à mobiliser les connaissances sur le bien-être de la biodiversité de façons reconnues par les établissements régionaux, nationaux et mondiaux de conservation de la biodiversité.
      • Pour favoriser la participation de Canadiennes et Canadiens à de grands projets de recherche internationaux, des subventions ont aussi été accordées dans le cadre du FNFR à des équipes de recherche canadiennes participant à des projets retenus par l’initiative « Horizon 2020 » de l’Union européenne et portant sur divers sujets, par exemple la réticence à la vaccination, la capture des contaminants inorganiques et l’« éco-citoyenneté ».
    • Par ailleurs, le CRSH finance de plus en plus de projets de recherche interdisciplinaire par le biais de ses programmes, notamment ceux portant sur des enjeux mondiaux complexes et urgents, comme les changements climatiques et la durabilité environnementale.
      • Par exemple, il a récemment créé le Carrefour des idées de l’initiative Imaginer l’avenir du Canada, un projet pilote de deux ans visant à stimuler et à financer les partenariats de recherche interdisciplinaire novateurs sur l’économie circulaire. Ces projets nous aideront à mieux comprendre les conséquences environnementales des actuels systèmes linéaires de production et de consommation et à trouver des solutions viables et garantes d’une économie verte et d’une société saine.

Équité, diversité et inclusion

  1. Que font les conseils subventionnaires pour enrayer les inégalités et la discrimination systémiques au Canada, en particulier dans l’écosystème de recherche?

    Réponse

    • L’amélioration de l’équité, de la diversité et de l’inclusion dans l’écosystème de recherche canadien est une priorité absolue pour les organismes subventionnaires, priorité qui figure d’ailleurs dans le Plan d’action des trois organismes pour l’EDI dont les deux principaux objectifs sont les suivants :
      • Premièrement, accroitre un accès équitable au soutien à la recherche offert par les trois organismes.
      • Deuxièmement, favoriser une participation équitable au sein de l’écosystème de recherche.
    • Pour atteindre ces objectifs, le CRSH, le CRSNG et les IRSC ont déployé plusieurs initiatives d’équité, de diversité et d’inclusion. Par exemple, le CRSH a formé un comité externe, le Comité consultatif de lutte contre le racisme à l’endroit des personnes noires, dont le mandat est de conseiller des mesures pour garantir un accès accru et équitable aux programmes de recherche et de formation en recherche du CRSH pour les étudiantes et étudiants et les chercheures et chercheurs noirs. Les organismes subventionnaires ont aussi travaillé au déploiement d’un mécanisme harmonisé pour la collecte de données des déclarations volontaires des participantes et participants aux programmes de financement. Ces données leur servent à repérer et à lutter contre les obstacles systémiques ainsi qu’à orienter leurs décisions sur les politiques organisationnelles et les programmes de financement.
      • Par exemple, le taux de succès du Programme des chaires de recherche du Canada n’a pas bougé, même avec l’instauration de cibles représentatives de la population pour les quatre groupes désignés; on obtient donc le même niveau d’excellence, mais un groupe de titulaires de chaire beaucoup plus diversifié.
    • Les données sont également publiées sur Internet dans des tableaux de bord pour que le milieu de la recherche et la population canadienne puissent suivre les progrès et tenir les organismes subventionnaires responsables.
    • Le CRSH est reconnu pour financer énormément la recherche et la formation en recherche sur l’équité, la diversité et l’inclusion, tant lors de concours ouverts que d’initiatives ciblées. De 2015 à 2019, il a versé 360 M$, soit environ 17 % des subventions de recherche qu’il a octroyées, à diverses initiatives en ce sens : les femmes en STEM, les personnes LGBTQ2+ et l’éducation, la diversité et l’inclusion au travail, le harcèlement et la violence fondée sur le genre, et l’accessibilité et les handicaps. Récemment, le CRSH a lancé l’Initiative sur la race, le genre et la diversité qui financera à hauteur de 12 M$ la recherche ancrée dans les collectivités et menée par ces dernières en partenariat avec des établissements d’enseignement postsecondaire dont l’objectif est de comprendre les causes et la persistance du racisme et de la discrimination systémiques et d’y remédier.
  2. Comment les conseils subventionnaires conjuguent-ils la nécessité d’accroître l’équité, la diversité et l’inclusion dans l’écosystème de recherche avec les autres critères d’attribution des fonds, notamment le mérite scientifique?

    Contexte : Récemment, le National Post publiait un article sur un chercheur de McGill (membre d’une minorité visible) dont les demandes pour une subvention du CRSNG et du FNFR ont toutes deux été rejetées – avant même d’atteindre l’étape d’évaluation du mérite – en raison du « manque de diversité » de son équipe de recherche. Cet enjeu a également été soulevée par un membre du Comité permanent de la science et de la recherche lors d’une réunion précédente.

    Réponse

    • L’équité, la diversité et l’inclusion et le mérite scientifique ne sont pas mutuellement exclusifs. Au contraire, ces concepts se renforcent l’un l’autre au profit des activités de recherche au Canada et de la société canadienne dans son ensemble.
    • En œuvrant à éliminer les obstacles systémiques dans l’écosystème de recherche du pays, les conseils subventionnaires sont mieux à même de garantir que toutes les chercheures et tous les chercheurs ont les mêmes chances de participer aux activités de recherche. Les principes d’équité, de diversité et d’inclusion font partie des bonnes pratiques de recherche et de conception de la recherche, et contribuent en fin de compte à l’excellence du Canada et à l’innovation.
    • Reconnaissant l’importance de ces principes dans les pratiques de recherche et la conception de la recherche, le CRSH a instauré de nouveaux critères d’équité, de diversité et d’inclusion aux possibilités de financement, notamment les subventions de partenariat ainsi que les bourses doctorales et postdoctorales.

Vérité et réconciliation

  1. Qu’ont fait le CRSH et les autres organismes subventionnaires pour soutenir la recherche autochtone et le travail pour la vérité et la réconciliation avec les peuples autochtones du Canada?

    Réponse

    • Puisqu’il s’agit d’une priorité permanente du Comité de coordination de la recherche au Canada, les organismes subventionnaires ont élaboré, en concertation avec des groupes autochtones, une stratégie sur la recherche autochtone et la formation en recherche chez cette population, entrée en vigueur en 2020. Ils ont également mis sur pied les organes de gouvernance nécessaires à sa mise en œuvre, par exemple un groupe de référence formé de 18 chercheures et chercheurs autochtones chargé de donner des conseils sur les bonnes pratiques d’évaluation par les pairs pour la recherche menée par et avec les Premières Nations, les Inuit et les Métis.
    • Un processus similaire est en cours pour sélectionner les membres du Cercle de leadership autochtone en recherche, qui conseillera les trois organismes et la FCI sur la mise en œuvre du plan stratégique et de mesures en lien avec la recherche autochtone. Il nous tarde de les accueillir dans les mois à venir.
    • Le CRSH est déterminé à répondre aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, en particulier le no 65. Le Centre national pour la vérité et la réconciliation et le CRSH sont fiers d’avoir annoncé, plus tôt ce mois-ci, leur partenariat pour le lancement d’un programme de recherche national visant à faire progresser la compréhension de la réconciliation.
    • Véritable vecteur pour la recherche sur la réconciliation et les pensionnats menée par et avec les communautés autochtones, cette collaboration mettra à profit les compétences et les connaissances des deux parties : le savoir-faire du Centre national pour la vérité et la réconciliation et sa capacité à préserver la vérité des survivantes et survivants et de leurs familles, de leurs communautés et des autres personnes touchées par le système des pensionnats autochtones; et le mandat du CRSH quant à la promotion et au soutien de la recherche et de la formation en sciences humaines.

Langues officielles

  1. Que font les conseils subventionnaires pour soutenir les langues officielles dans la recherche et les études postsecondaires au Canada?

    Réponse

    • Les organismes subventionnaires sont engagés à soutenir les langues officielles au sein de l’écosystème de la recherche au Canada. Entre 2016 et 2020, les investissements du CRSH dans la recherche sur les langues officielles représentent un montant de 24,1 M$.
    • Le CRSH finance aussi de la recherche et la formation de cycles supérieurs qui portent sur la linguistique, l’éducation et la diversité culturelle. Ces investissements favorisent une compréhension accrue du bilinguisme tout en soutenant l’utilisation de l’anglais et du français au sein de la société canadienne. De plus, ils contribuent au développement et à l’enrichissement des communautés de langue minoritaire des quatre coins du pays.
    • La recherche en sciences humaines et en sciences sociales est la plus bilingue au Canada, permettant d’intégrer des paradigmes de dualité linguistique, mais aussi juridique et culturelle, enrichissant la diversité de la société canadienne. Le CRSH soutient aussi les publications scientifiques, permettant ainsi le maintien d’un écosystème scientifique de publication en français, et en accès libre.
    • Le financement du CRSH visant les petites institutions bénéficie souvent aux institutions postsecondaires des communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM). Ceci inclut des suppléments aux subventions institutionnelles ainsi que l’allocation de chaires spéciales dans le cadre du Programme des chaires de recherche du Canada.
    • Le CRSH contribue à la poursuite des valeurs canadiennes de dualité linguistique en s’assurant que les processus d’évaluation des demandes de financement puissent être faits dans les deux langues officielles, ainsi qu’en promouvant la dissémination des connaissances en anglais et en français par le programme d’aide aux revues savantes.
    • En appuyant la dualité linguistique et en finançant la formation d’étudiants qui travaillent sur des questions liées aux langues officielles, les organismes contribuent à renforcer la place qu’occupe le Canada dans le monde : une société juste et dynamique sur le plan culturel.

Dossier concernant les trois organismes – Université Laurentienne

  1. Comment les conseils subventionnaires vérifient-ils que les fonds alloués aux chercheures et chercheurs sont utilisés aux fins voulues, et pourquoi ne sont-ils pas intervenus plus tôt dans ce dossier?

    Réponse

    • Pour être admissibles aux fonds des organismes, les chercheures et chercheurs et les établissements doivent accepter plusieurs conditions qui garantissent que les fonds sont administrés correctement et utilisés aux fins voulues, notamment les modalités propres à la bourse en question et l’Entente sur l’administration des subventions et des bourses des organismes par les établissements de recherche. En cas d’infraction à celles-ci, les organismes peuvent exercer un recours contre les établissements ou titulaires fautifs. Pour s’assurer que les obligations sont respectées, ils procèdent à des vérifications financières auprès des établissements.
    • Le dernier contrôle de surveillance financière à l’Université Laurentienne n’a révélé aucun problème d’administration des fonds de la subvention. Cela dit, la méthode utilisée à ce moment-là ne visait pas à évaluer la viabilité financière globale de l’établissement. À la lumière des leçons tirées de cet incident, nous avons ajouté un examen annuel de la viabilité financière des établissements à la version provisoire du cadre de surveillance interorganisme, que le CRSH et le CRSNG mettront à l’essai en 2022-2023 (de plus amples renseignements à ce sujet sont donnés plus bas). En améliorant leurs outils de surveillance et de communication, les organismes subventionnaires seront ainsi mieux à même de voir venir les problèmes et de mettre en place des stratégies pour les atténuer.
  2. Que font les conseils subventionnaires pour s’assurer que les fonds déjà versés à l’Université Laurentienne soient consacrés à la recherche et facilement accessibles aux chercheures et chercheurs?

    Réponse

    • Tous les fonds des subventions transférés à l’Université Laurentienne depuis le 1er février 2021 sont facilement accessibles aux chercheures et chercheurs.
    • Les fonds qui lui ont été transférés avant cette date ne peuvent être consacrés aux activités de recherche puisqu’ils serviront à la protection des créanciers en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. Néanmoins, l’Université Laurentienne fait tout en son pouvoir pour que la recherche financée par les organismes puisse se poursuivre.
    • (D’autres renseignements pourront être fournis à la demande du Comité).
  3. Que font les conseils subventionnaires pour empêcher que cette situation se répète?

    Réponse

    • Dans la foulée de la révision du cadre de surveillance financière, les organismes travaillent à la création de plusieurs outils servant à recueillir des renseignements sur les organismes administrateurs des fonds de subventions. Cette révision avait commencé avant l’incident avec l’Université Laurentienne, mais au cours de la dernière année, le personnel s’est affairé à l’affiner. Celui-ci travaille aussi à clarifier l’Entente sur l’administration des subventions et des bourses des organismes par les établissements de recherche et à mettre au point des stratégies pour régler les différents problèmes susceptibles de se manifester dans les organismes administrateurs.

Collaboration internationale et sécurité de la recherche

  1. Que font le CRSH et les conseils subventionnaires pour promouvoir la collaboration internationale en recherche?

    Réponse

    • Le CCRC et le CRSH ont tous deux pour priorité de promouvoir la collaboration internationale en recherche. Le CCRC dispose d’un cadre international en ce sens.
    • Le CRSH est conscient que le Canada doit se démarquer sur la scène internationale et qu’il doit collaborer avec les organismes subventionnaires à l’étranger pour soutenir la recherche interdisciplinaire et internationale. Ses activités s’articulent donc autour de trois grands axes :
      • Atténuer les obstacles à la collaboration internationale : Pour toutes les possibilités de financement ordinaires du CRSH, exception faite des subventions Savoir, les chercheures et chercheurs d’un établissement d’enseignement postsecondaire étranger peuvent être nommés cocandidate ou cocandidat ou collaboratrice ou collaborateur. En 2020-2021, 64 % des chercheures et chercheurs financés par le CRSH participaient à des activités de recherche internationale. Le CRSH encourage aussi la collaboration internationale en permettant les transferts de fonds à des cochercheures et cochercheurs à l’étranger dans certains de ses programmes, comme le programme Partenariat et le fonds Nouvelles frontières en recherche, un programme des trois organismes.
      • Ouvrir des portes grâce à des initiatives conjointes internationales : Le CRSH participe à plusieurs initiatives internationales bilatérales et multilatérales, notamment la Plateforme transatlantique et l’initiative Open Research Area.
      • Positionner la recherche canadienne en sciences humaines sur la scène internationale : Pour y parvenir, le CRSH participe à des réseaux internationaux et à des réunions de coordination conjointes en sciences et en technologie, et veille à ce que la recherche canadienne en sciences humaines réponde aux nouvelles normes d’excellence internationales.
  2. On entend souvent parler d’ingérence politique, de cyberattaques ainsi que de vol de données et de propriété intellectuelle, notamment par des acteurs au sein de gouvernements étrangers ou appuyés par ceux-ci. Que font les conseils subventionnaires pour protéger l’écosystème de recherche du Canada contre ces menaces pour la sécurité?

    Réponse

    • Les conseils subventionnaires sont conscients que pour repousser les limites de la science et résoudre les problèmes socioéconomiques complexes au Canada et à l’étranger, il faut mener des activités de recherche ouvertes, collaboratives et internationales. En revanche, les personnes et les équipes qui font de la recherche s’exposent ainsi à divers risques, comme le vol, l’ingérence ou la transmission non désirée de connaissances ou de résultats par inadvertance.
    • Pour atténuer ces risques, les organismes subventionnaires et la Fondation canadienne pour l’innovation ont collaboré avec des partenaires du gouvernement fédéral et des organisations universitaires en vue de créer des ressources pour le milieu universitaire, comme le portail Protégez votre recherche.
    • En consultation avec les conseils subventionnaires, le gouvernement du Canada a aussi créé et publié sur le portail les Lignes directrices de sécurité nationale pour les partenariats de recherche, lesquelles sont actuellement mises à l’essai dans les demandes du programme Alliance du CRSNG auxquelles participe un partenaire du secteur privé.
    • Les organismes subventionnaires et le gouvernement du Canada organisent aussi des activités de rayonnement, comme des ateliers ou des séances d’information, pour sensibiliser la population universitaire et aider les établissements et les chercheures et chercheurs à rendre leur recherche aussi ouverte que possible et à se protéger adéquatement.

Annexe A – Présentation des membres du Comité

Présidente

L’hon. Kirsty Duncan

Anciennement ministre des Sciences (2015–2018), ministre des Sports et des Personnes handicapées (2018) et ministre des Sciences et des Sports (2018– 2019)

Affiliation politique : Libéral

Circonscription : Etobicoke Nord

Province ou territoire : Ontario

Études :

  • Doctorat en géographie, University of Edinburgh | 1993
  • Baccalauréat ès arts (anthropologie et géographie), University of Toronto | Fin des années 1980

Géographe de la santé, chercheure et professeure, Kirsty Duncan est députée d’Etobicoke Nord depuis 2008. Dans les années 1990, elle a été à la tête d’une expédition scientifique internationale pour étudier la grippe espagnole, dont elle fait le récit dans un livre intitulé Hunting the 1918 Flu: One Scientist's Search for a Killer Virus. En 2007, elle siège au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, gagnant d’un prix Nobel.

Établissement postsecondaire dans sa circonscription : Humber College

Vice-présidents

Corey Tochor

Conseiller spécial sur l’énergie nucléaire

Affiliation politique : Conservateur

Circonscription : Saskatoon—University

Province ou territoire : Saskatchewan

Études :

  • Baccalauréat en commerce, University of Saskatchewan

La carrière politique de Corey Tochor débute en 2011, année où il est élu député dans la circonscription de Saskatoon Eastview, en Saskatchewan. En 2016, il est réélu pour un deuxième mandat. Il préside l’Assemblée législative de la Saskatchewan pendant près de deux ans et occupe divers postes : vice-président de plusieurs comités, whip adjoint et leader parlementaire adjoint.

Établissements postsecondaires dans sa circonscription : University of Saskatchewan, St. Thomas More College

Maxime Blanchette-Joncas

Porte-parole de parti, Transports (Voie maritime du Saint-Laurent), Sciences et Innovation

Affiliation politique : Bloc Québécois

Circonscription : Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques

Province ou territoire : Québec

Études :

  • Baccalauréat en administration des affaires, Université du Québec à Rimouski | 2019
  • Certificat en gestion de projet, Université du Québec à Rimouski | 2019

Maxime Blanchette-Joncas a occupé les postes de directeur général adjoint à la municipalité de L’Isle-Verte, d’agent administratif à la Banque de développement du Canada (BDC) et d’analyste de service pour TELUS. Il a acquis de l’expérience en leadership auprès des jeunes lors de son passage à la présidence du Comité des jeunes du Parti Québécois du Bas-Saint-Laurent et à la tête de la direction des affaires publiques de la Jeune Chambre de Rimouski.

Établissement postsecondaire dans sa circonscription : Université du Québec à Rimouski

Membres

Tony Baldinelli

Ministre du Cabinet fantôme responsable de la Fabrication et de la Promotion des exportations

Affiliation politique : Conservateur

Circonscription : Niagara Falls

Province ou territoire : Ontario

Études :

  • Baccalauréat ès arts (sciences politiques), McMaster University

En 1988, Tony Baldinelli est engagé comme adjoint législatif de l’ancien député de Niagara Falls Rob Nicholson avant de passer, en 1995, au bureau de la ministre des Affaires civiques, de la Culture et des Loisirs de l’Ontario, Marilyn Mushinski. En 1997, il fait le saut en relations publiques, rejoignant les rangs de Hill & Knowlton Strategies à titre de spécialiste des affaires publiques et des relations communautaires. Il est aujourd’hui gestionnaire principal des communications et des relations avec les intervenants à la Commission des parcs du Niagara, qu’il a rejointe en 2001. Après avoir remporté l’élection en 2019, Tony Baldinelli succède à M. Nicholson en tant que député conservateur de Niagara Falls.

Établissement postsecondaire dans sa circonscription : Aucun

Valerie Bradford

Spécialiste du développement des entreprises et championne de la garde d’enfants

Affiliation politique : Libéral

Circonscription : Kitchener-Sud—Hespeler

Province ou territoire : Ontario

Études :

  • Certificat en développement économique, University of Waterloo | 1987
  • Diplôme en voyage et en tourisme, Humber College | 1974

Avant de remporter l’élection fédérale pour la première fois en 2021, Valerie Bradford était agente de développement des entreprises et s’intéressait tout particulièrement aux petites entreprises et à l’attraction d’investissements dans la région de Waterloo, mettant à profit sa connaissance de l’économie et de la croissance économique locales. En tant que mère monoparentale de trois (grands) enfants, elle œuvre pour l’accessibilité et l’abordabilité universelles des services de garde pour permettre aux parents, mais surtout aux femmes, de participer davantage au marché du travail. Elle préside depuis maintenant huit ans la Commission de planification de la main-d’œuvre de Waterloo Wellington Dufferin, un organisme sans but lucratif étudiant les tendances du marché et facilitant le développement des entreprises en fonction du paysage socioéconomique.

Établissement postsecondaire dans sa circonscription : Aucun

Richard Cannings

Rencontre avec le président prévue le 28 février

Porte-parole de parti, Préparation aux situations d’urgence (résilience climatique); Petites entreprises et tourisme

Porte-parole de parti adjoint, Innovation, Sciences et Industries; Ressources naturelles

Affiliation politique : NPD

Circonscription : Okanagan-Sud—Kootenay-Ouest

Province ou territoire : Colombie-Britannique

Études :

  • Maîtrise en zoologie, Université Memorial
  • University of British Columbia

Richard Cannings a été élu dès son entrée en politique : il a immédiatement remporté l’élection en 2015, prenant la suite du député néo-démocrate sortant, Alex Atamanenko. Auteur primé, il signe plus d’une douzaine d’ouvrages sur l’histoire naturelle de la Colombie-Britannique. Jusqu’à son élection, Richard Cannings était directeur de Conservation de la nature Canada et travaillait ponctuellement pour Oiseaux Canada. Il est également biologiste consultant, particulièrement au sujet des populations aviaires du Canada et de la dégradation de la nature en Colombie-Britannique. Il a réussi à conserver son siège tant à l’élection fédérale de 2019 que de 2021.

Établissement postsecondaire dans sa circonscription : Selkirk College

Chad Collins

Affiliation politique : Libéral

Circonscription : Hamilton-Est—Stoney Creek

Province ou territoire : Ontario

Études :

  • University of Western Ontario
  • McMaster University

Avant d’être élu député de la circonscription Hamilton-Est—Stoney Creek en 2021, Chad Collins est conseiller municipal du quartier 5 de Hamilton, de 1995 à 2001. Même s’il est contre le projet de construction d’une ligne de train léger à Hamilton, appuyant plutôt le transport par autobus, il a décidé de représenter les intérêts de ses électrices et électeurs sur la scène fédérale. Le transport en commun, les infrastructures, le logement et les espaces verts sont ses principaux chevaux de bataille.

Établissement postsecondaire dans sa circonscription : Aucun

Lena Metlege Diab

Affiliation politique : Libéral

Circonscription : Halifax-Ouest

Province ou territoire : Nouvelle-Écosse

Études :

  • Maîtrise en administration publique, Dalhousie University | 1987
  • Baccalauréat en droit, Dalhousie University | 1990
  • Baccalauréat ès arts (sciences politiques et économie), Saint Mary’s University | 1985

Durant ses mandats de députée de Halifax Armdale de 2013 à 2021, Lena Diab a été à la tête de plusieurs ministères, notamment ceux de l’Immigration, de la Justice et des Affaires acadiennes et de la Francophonie. Elle a également été chargée de mission de la Région Amérique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie et a orchestré le lancement du premier plan d’action pour l’immigration francophone en Nouvelle-Écosse. Avant de faire le saut en politique provinciale, Lena Diab a longtemps pratiqué le droit, notamment au cabinet Noseworthy Di Costanzo Diab, où elle a été associée pendant plus de 20 ans. Elle a également travaillé à la Halifax Regional Assessment Appeal Court et au Residential Tenancies Board de la municipalité d’Halifax.

Établissement postsecondaire dans sa circonscription : Mount Saint Vincent University

Stéphane Lauzon

Secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique rural

Affiliation politique : Libéral

Circonscription : Argenteuil—La Petite-Nation

Province ou territoire : Québec

Études :

  • Baccalauréat en administration des affaires, Université du Québec en Outaouais (en cours)

Avant d’être élu dans la circonscription Argenteuil—La Petite-Nation, Stéphane Lauzon a été conseiller municipal à Gatineau pendant 6 ans, formateur professionnel pendant 14 ans et travailleur de la Canadian International Paper dans les années 1980. Au fil de sa carrière, il a entrepris plusieurs projets entrepreneuriaux et supervisé différents chantiers de construction dans sa propre entreprise. Durant ses années de conseiller municipal pour le district Lac-Beauchamp, il a été président du comité des sports, des loisirs et de la vie communautaire pendant trois ans et vice-président des Jeux de la Francophonie 2015.

Établissement postsecondaire dans sa circonscription : Aucun

Ron McKinnon

Affiliation politique : Libéral

Circonscription : Coquitlam—Port Coquitlam

Province ou territoire : Colombie-Britannique

Études :

  • Baccalauréat ès sciences, University of Alberta
  • Diplôme spécialisé en technologie informatique, Southern Alberta Institute of Technology

Informaticien de formation, Ron McKinnon est élu pour la première fois en 2015. En tant que membre actif du Comité permanent de la santé, il participe à plusieurs études concernant la Loi sur le cannabis et l’aide médicale à mourir. Devant la crise des opioïdes en Colombie-Britannique, il dépose un projet de loi d’initiative parlementaire, la Loi sur les bons samaritains secourant les victimes de surdose, qui sera accueilli favorablement par l’ensemble des partis de la Chambre et le Sénat, puis adopté en mai 2017. Ron McKinnon réussit à conserver son siège à l’élection fédérale de 2019 et préside le Comité permanent de la santé durant la 43e législature. À l’élection de 2021, il se voit confier un troisième mandat.

Établissement postsecondaire dans sa circonscription : Aucun

Gerald Soroka

Affiliation politique : Conservateur

Circonscription : Yellowhead

Province ou territoire : Alberta

Après la fin de son secondaire, Gerald Soroka s’est tourné vers l’agriculture, vocation à laquelle il a consacré, à temps plein, la majeure partie de sa vie adulte, sauf l’espace de ses mandats à la présidence de la West Central Forage Association et à la vice-présidence de l’Alberta Forage Council. En 2004, Gerald Soroka se tourne vers la politique municipale, un choix qui le conduira à la tête de la mairie du comté de Yellowhead en 2007, puis à la vice-présidence de l’Alberta Association of Municipal Districts and Counties de 2008 à 2010. Il fait ensuite le saut en politique fédérale, remportant sa première élection en 2019. Il est réélu pour un deuxième mandat à l’élection de 2021.

Établissement postsecondaire dans sa circonscription : Aucun

Ryan Williams

Ministre adjoint du Cabinet fantôme responsable de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie

Affiliation politique : Conservateur

Circonscription : Baie de Quinte

Province ou territoire : Ontario

Études :

  • Baccalauréat en commerce (administration alimentaire et hôtelière), University of Guelph | 2003

Ryan Williams est hôtelier de troisième génération et a été conseiller municipal de Belleville de 2018 à mars 2021, moment où il a démissionné pour se présenter à l’élection fédérale. Durant son mandat de conseiller, il a siégé au comité sur les échanges culturels et à celui pour la promotion de la ville comme une destination économique. Ryan Williams a beaucoup d’expérience en gestion d’entreprises et d’hôtels. Après ses études, il a rejoint l’entreprise familiale, Williams Hotels, en activité depuis 1979, et dont il est aujourd’hui président.

Établissement postsecondaire dans sa circonscription : Loyalist College

Annexe E – Exemples de chercheurs financés par le CRSH ayant un profil intéressant pour le Comité permanent de la science et de la recherche

Le prix Impacts du CRSH souligne les réalisations des plus grandes et plus grands leaders, penseuses et penseurs et chercheures et chercheurs en sciences humaines du Canada. Les finalistes sont à l’origine des meilleures idées et recherches sur l’être humain, la pensée et le comportement humains et la culture, lesquelles nous aident à comprendre et à améliorer le monde qui nous entoure, aujourd’hui, mais aussi demain. Ont entre autres remporté ce prix en 2021 :

André Blais, professeur au département de science politique, Université de Montréal

  •  Fasciné par l’attitude et le comportement des citoyennes et citoyens, André Blais voulait connaître les motivations des gens à participer aux élections. Il a élaboré des travaux de recherche afin d’expliquer la chute vertigineuse du taux de participation aux élections dans les années 1990 et au début des années 2000, les interactions entre les partis politiques et l’électorat et les raisons pour lesquelles les gens votent ou non.
  • Ses travaux ont permis d’approfondir notre compréhension des comportements électoraux et des populations à risque d’être privées du droit de vote, comme les jeunes et les groupes racisés.
  • Deux de ses projets phares, l’Étude électorale canadienne et Making Electoral Democracy Work, sont parmi les plus grands projets jamais financés par le CRSH et ont eu une incidence directe sur l’administration et les réformes du système électoral au Canada et ailleurs dans le monde. Les ensembles de données de ces deux études sont mis à disposition des décideuses et décideurs, des chercheures et chercheurs, des étudiantes et étudiants, des secteurs privé et sans but lucratif, des médias et du grand public.

Rashid Sumaila, professeur, Institute for the Oceans and Fisheries et School of Public Policy and Global Affairs, University of British Columbia

  • Puisqu’il faut sans plus attendre préserver les stocks de poissons et leur habitat, Rashid Sumaila a mobilisé un ensemble de secteurs connexes pour intervenir urgemment.
  • « Aucune discipline ne peut à elle seule relever cet immense défi, explique-t-il. Nous devons mettre nos compétences, nos connaissances et notre engagement diversifiés au service de la cause, et travailler ensemble pour élaborer des solutions. Car nous ne sommes en réalité qu’un seul et même océan mondial et une seule et immense famille humaine. »
  • Il est animé par la vision de son nouveau livre Infinity Fish « pour transmettre un océan sain à nos enfants et petits-enfants afin de leur donner la chance de faire de même ». C’est ainsi qu’il a créé le partenariat OceanCanada. Cette initiative de recherche de sept ans, financée par le CRSH, regroupe 22 partenaires de recherche officiels, dont des universités canadiennes, des organismes communautaires, des Premières Nations et Pêches et Océans Canada. Les partenaires apportent leur savoir-faire en économie, en droit, en géographie, en éthique, en sociologie, en anthropologie, en pêche et en océanographie.
  • Il s’est fixé comme priorité de rendre les connaissances de ce partenariat accessibles aux décideuses et décideurs et aux profanes, afin d’assurer l’application de la recherche.

Annexe F – Exemples de projets du concours 2020 du volet Transformation du FNFR

Candidate/candidat :

Tompa, Emile

McMaster University

Collaboratrice/ collaborateur : (entre autres)

Saouab, Abdou

Emploi et Développement social Canada

Titre

Inclusive Design for Employment Access (IDEA)

Financement

9 038 723,00 $

Description

Pour renforcer la capacité côté demande, nous proposons de mettre sur pied un laboratoire d’innovation sociale transdisciplinaire et multisectoriel, appelé IDEA (Inclusive Design for Employment Access). Ce laboratoire concevra, mettra à l’essai, évaluera et diffusera des solutions de renforcement de la capacité côté demande pour le recrutement, l’embauche, l’intégration, la rétention et la promotion des personnes handicapées dans toutes sortes d’emplois. Nous créerons et alimenterons aussi une plateforme Web accessible pour faciliter l’accès aux outils, ressources, aides à l’emploi, programmes et services existants fondés sur des données probantes.

C’est avec ce laboratoire que nous prévoyons répondre à ce besoin urgent. Les gains potentiels sont énormes : retombées directes sur la production et la productivité de 62,2 G$ (3,2 % du PIB), effets sur le multiplicateur de marché de 47,3 G$ (2,5 % du PIB) et effet d’entraînement de 76,7 G$ (4,0 % du PIB) pour 2017, d’après une étude d’Emploi et Développement social Canada.

Candidate/candidat :

Parlee, Brenda

University of Alberta

Collaboratrice/ collaborateur : (entre autres)

Richea, Nathen

Environnement et Changement climatique Canada

Titre

Ărramăt: Strengthening Health and Well-Being through Indigenous-Led Conservation and Sustainable Relationships with Biodiversity

Financement

24 000 000 $

Description

Les Autochtones représentent moins de 5 % de la population mondiale, mais 80 % de la biodiversité terrestre se trouvent sur des territoires autochtones. Des menaces comme les changements climatiques, la destruction des habitats et l’extraction de ressources affectent la biodiversité comme jamais auparavant. Les pertes qui en résultent ont des répercussions considérables sur la santé humaine. Ce projet de recherche inédit regroupe plus de 100 leaders autochtones, gouvernements, organisations et chercheures et chercheurs universitaires. Travaillant dans plus de 24 pays, les membres de l’équipe généreront des données et proposeront des solutions pour favoriser une protection de la biodiversité qui contribue à la santé et au bien-être. Ce projet, qui explorera des questions comme la sécurité alimentaire, la gestion des humains et de la faune et la décolonisation de la science, soutiendra les leaders autochtones cherchant à susciter des changements transformateurs sur les scènes locale et mondiale.

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