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La comparution du CRSH au Comité permanent des sciences et de la recherche
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Table des matières

Objet

Le 2 mai 2024, des représentants du CRSH (Ted Hewitt, Sylvie Lamoureux), du CRSNG (Alejandro Adem, Marc Fortin) et des IRSC (Tammy Clifford) comparaîtront devant le Comité permanent des sciences et de la recherche de la Chambre des communes (SRSR), afin de faire des observations préliminaires et de répondre aux questions à l’appui de l’étude du comité sur :

Il apparaîtra également devant le comité au cours de la même réunion, avant la comparution des représentants des organismes subventionnaires :

Contexte

Le mandat du comité comprend, entre autres, l’examen et l’établissement de rapports sur toutes les questions relatives aux sciences et à la recherche, y compris les rapports du conseiller scientifique en chef et toute autre question que la Chambre renvoie au comité permanent.

Le 25 avril 2023, le comité a élu un nouveau président, le député Lloyd Longfield, qui remplace le président sortant, l’hon. Kirsty Duncan (voir annexe A pour la composition du comité).

Le SRSR a jusqu’à présent accepté d’entreprendre des études sur les sujets suivants :

Sujet de l’étude État de l’étude
Petits réacteurs nucléaires modulaires Terminée
Succès, défis et possibilités pour la science au Canada Terminé
Attirer et retenir les meilleurs talents dans les établissements postsecondaires canadiens Terminé
Recherche et publication scientifique en français Terminé
Programmes internationaux ambitieux Terminé
Rôle et valeur des scientifiques citoyens Terminé
Commercialisation de la propriété intellectuelle Terminé
Les programmes des bourses d’études supérieures et des bourses postdoctorales du gouvernement du Canada Terminé
Intégration des connaissances et des sciences traditionnelles autochtones dans l’élaboration des politiques gouvernementales Rapport en attente
Répercussions à long terme de l’écart salarial entre les sexes et des groupes en quête d’équité dans le corps professoral des universités canadiennes Rapport en attente
L’utilisation des subventions, fonds et contributions du gouvernement fédéral en matière de recherche et de développement par les universités et les établissements de recherche canadiens dans le cadre de partenariats avec des entités liées à la République populaire de Chine Rapport en attente
La répartition du financement du gouvernement fédéral entre les établissements postsecondaires du Canada En cours
Grande science (visites sur place de grands projets d’infrastructure de recherche) Non amorcé

La première réunion de l’étude sur la répartition du financement fédéral entre les établissements postsecondaires du Canada a eu lieu le 21 mars 2024, et le comité a tenu cinq réunions sur cette étude avant la comparution des organismes subventionnaires. Voici les témoins qui ont comparu devant le comité dans le cadre de cette étude :

Discours d’ouverture

Discours d’ouverture pour Ted Hewitt, président Conseil de recherches en sciences humaines

Comparution devant le Comité permanent des sciences et de la recherche

Ottawa (Ontario)
Le 2 mai 2024


La version prononcée fait foi.

Lignes de réponse

Pouvez-vous fournir plus de détails sur les mécanismes par lesquels le CRSH finance la recherche?

Renseignements généraux complémentaires

Pour les chercheurs et les équipes individuels

  • Les programmes administrés par le CRSH fournissent principalement du financement aux chercheurs, aux petites équipes, aux partenariats, aux étudiants diplômés et aux boursiers postdoctoraux. Il s’agit notamment de subventions pour les chercheurs, ainsi que de financement pour la formation des étudiants diplômés et des boursiers postdoctoraux. Même si tous les établissements postsecondaires font de l’enseignement et de la recherche, il arrive souvent que les petits établissements se concentrent sur l’enseignement et la formation de premier cycle et y excellent. De même, les grands établissements ont l’envergure nécessaire pour mener une plus grande partie de la recherche au Canada et former plus d’étudiants diplômés.
  • Dans les universités de toutes tailles, la recherche est généralement un élément attendu de la charge de travail des professeurs en permanence ou en permanence, alors que dans les collèges, les professeurs n’ont pas le temps de faire des recherches explicites dans leurs contrats. Ce sont là quelques-unes des différences qui contribuent aux différences d’intensité de la recherche entre les établissements.

Pour les établissements

  • Le CRSH appuie directement les universités par l’entremise des programmes interorganismes à l’intention des établissements que le CRSH administre au nom des trois organismes.
  • Bien que ces programmes visent généralement à permettre aux universités et à leurs partenaires de diriger des domaines de recherche prioritaires et de devenir des atouts pour attirer les talents dans ces domaines, ils sont également conçus, dans le cas du Programme des chaires de recherche du Canada et du Fonds de soutien à la recherche, pour permettre aux petites universités de développer leur capacité de recherche.

Le Canada concentre-t-il trop ses fonds publics de recherche dans les grands établissements?

Des témoins ont témoigné que le processus d’examen du mérite est un processus concurrentiel sans parti pris, tandis que d’autres ont laissé entendre qu’il y a un biais systémique à l’égard des chercheurs de petits établissements. Pouvez-vous parler des taux de succès comparatifs des établissements en fonction de leur taille et de l’existence d’un biais systémique?

Renseignements généraux complémentaires

Le CRSH surveille les taux de réussite des petits établissements dans toutes ses possibilités de financement et rend compte publiquement de ces taux dans son Rapport annuel sur les concours.

Environ 60 % du financement du CRSH provenant de ses programmes de base (à l’exclusion des programmes des trois organismes) est accordé à des chercheurs de 16 grands établissements qui abritent 47 % de l’ensemble du corps professoral canadien.

La part des investissements du CRSH dans les grands établissements est étroitement alignée sur celle des étudiants diplômés en sciences humaines.

Bien que les taux de réussite des demandes de chercheurs de grands établissements soient plus élevés que ceux des petits établissements, ces tendances sont semblables dans tous les programmes et les chercheurs de grands établissements, en moyenne, ayant une note plus élevée pour tous les critères d’évaluation – c’est-à-dire qu’il n’y a pas de critère d’évaluation unique qui désavantage les chercheurs des petits établissements.

La capacité variable des établissements peut également rendre le processus de demande difficile à suivre pour les chercheurs des petits établissements. Les forces des petits établissements en matière d’enseignement et de formation peuvent influer sur leur capacité de consacrer des ressources égales au soutien de la recherche. Bien que le CRSH aide également à communiquer de l’information sur les attentes et les processus d’examen du mérite aux candidats éventuels, par exemple en organisant régulièrement des webinaires sur les possibilités de financement à venir, il compte sur les établissements pour appuyer leurs chercheurs tout au long du processus de demande et pour administrer adéquatement tout financement accordé.

Dans les concours récents d’exploration de la FNFR, le taux de réussite des demandes où l’affiliation du chercheur principal désigné est un petit établissement est proche du taux de succès global du concours (32 % des petits établissements contre 35,3 % dans l’ensemble en 2022; 23,5 % contre 25,1 % en 2023).

(Voir l’annexe D pour des détails sur les taux de réussite en fonction de la taille des établissements pour les années 2015-2020)

À la suite de discussions au sein du conseil d’administration, le CRSH examine plus en détail les taux de réussite des chercheurs de plus petits établissements et les mesures possibles pour accroître le soutien aux chercheurs des petits établissements. À l’heure actuelle, plusieurs mesures sont déjà en place pour l’examen des demandes dans les programmes du CRSH, y compris.

  • Demander aux membres du comité, par l’entremise de son manuel d’examen du mérite, d’examiner le type d’établissement lorsqu’ils examinent la pertinence des budgets proposés (p. ex., les chercheurs des établissements géographiquement isolés peuvent affecter une plus grande partie de leur budget aux frais de déplacement et de communication que les chercheurs des grands centres).
  • Permettre aux candidats d’indiquer de lourdes charges d’enseignement et des tâches administratives, qui peuvent caractériser les postes de chercheurs dans de petits établissements dans la section sur l’interruption de carrière et les circonstances particulières de leur CV. Le manuel du CRSH sur l’examen du mérite demande aux membres du comité d’examiner cette section lorsqu’ils évaluent le dossier de recherche des candidats et des cocandidats.
  • Envisager la représentation d’établissements de différentes tailles dans le processus de recrutement des membres du comité et faire des efforts pour obtenir la représentation de divers établissements de partout au Canada, y compris des communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM).
  • Tous les agents de programme connaissent la liste des petits établissements et y ont accès et sont invités à indiquer la taille de l’établissement au début de la discussion sur l’examen du mérite de chaque demande; toutefois, cette pratique n’est pas actuellement normalisée.
  • Dans le cas des subventions d’évaluation et des subventions de perfectionnement en vue, s’il n’y a pas de département d’études supérieures dans un établissement ou si un chercheur est un auxiliaire et n’a pas accès à la formation des étudiants diplômés, les membres du comité peuvent choisir « sans objet » lorsqu’ils évaluent les composantes de formation de la demande afin de ne pas pénaliser le chercheur.

Dans d’autres programmes, comme le Fonds pour les nouvelles frontières de la recherche, l’accent mis sur l’évaluation a été déplacé du chercheur et de ses réalisations vers l’idée de recherche proposée. Nos données montrent que cette approche est plus équitable, réduisant les préjugés liés à la taille de l’établissement, à l’étape de carrière et à l’identité des membres de l’équipe de recherche.

Pouvez-vous fournir plus de détails sur les mécanismes de soutien aux petites universités?

Renseignements généraux complémentaires
  • La Division des subventions d’examen de conscience dans les volets A et B, avec le volet A, offre un financement pour appuyer la recherche et les initiatives à plus petite échelle de l’ordre de 7 000 $ à 100 000 $, tandis que le volet B offre un financement pour des activités de recherche à plus grande échelle de l’ordre de 100 001 $ à 400 000 $. Les subventions à plus petite échelle ont été introduites en partie pour permettre aux chercheurs des plus petits établissements de faire concurrence avec succès et de renforcer la capacité de recherche au sein de leurs établissements, et elles ont été partiellement fructueuses, bien qu’il subsiste un écart dans les taux de réussite.
  • Création de subventions d’engagement partenarial pour fournir un soutien à petite échelle et à court terme pour les activités de recherche en partenariat. Elles sont particulièrement adaptées aux petits établissements qui ont souvent des liens avec les entreprises locales, les organismes sans but lucratif et les gouvernements. Le taux de réussite des petits établissements dans ce secteur de programme a été relativement élevé.
  • Les subventions institutionnelles du CRSH sont des subventions globales aux établissements qui sont destinés à soutenir des activités de recherche et de recherche en SSH à petite échelle dans les établissements canadiens. La valeur de ces subventions est déterminée par une formule fondée sur le nombre de professeurs à temps plein du SSH et la valeur des subventions du CRSH accordées aux chercheurs de l’établissement au cours des trois années précédentes. Il y a une subvention globale minimale, qui s’applique généralement aux petits établissements. Le programme des subventions aux instituts de recherches offre également un supplément pouvant atteindre 30 000 $ par année aux petits établissements admissibles. En 2022, un montant supplémentaire de 500 000 $ par année a été ajouté à l’enveloppe budgétaire pour le financement supplémentaire. Le programme n’est pas concurrentiel et tous les établissements admissibles qui présentent une demande reçoivent une subvention.
    • S’il y a des questions à propos des critères d’admissibilité spécifiques. Pour être admissible, un établissement doit :
      • être un établissement postsecondaire canadien admissible à administrer les fonds du CRSH;
      • être indépendant du gouvernement fédéral aux fins du statut d’employé du corps professoral;
      • Octroi de diplômes universitaires indépendants dans les disciplines des sciences humaines au niveau du premier cycle ou au-delà.
  • La formule du Fonds de soutien à la recherche prévoit des taux de financement plus élevés pour les établissements qui reçoivent le moins d’argent des organismes subventionnaires fédéraux. Certains petits établissements reçoivent une subvention du FSR représentant environ 46 % du financement total des organismes subventionnaires, tandis que la plupart des grands établissements reçoivent environ 18 %. Ce pourcentage est encore plus élevé pour les petits établissements si l’on considère les collèges et les cégeps qui ont reçu des fonds dans le cycle de 2023 du FSR. La subvention du FSR accordée à 49 d’entre eux (sur 54) représentait 80 % du financement total des organismes subventionnaires. Les 5 autres étaient entre 46 % et 78 %. De cette façon, le FSR aide les petites universités et les collèges à renforcer leur capacité de recherche.
  • La formule d’allocation utilisée pour calculer le nombre de bourses d’études supérieures du Canada au niveau de la maîtrise par établissement et par organisme utilise une formule de « +1 », fournissant au moins une bourse à toutes les universités admissibles. [Les collèges ne sont pas admissibles aux BESC].
  • Le programme des chaires de recherche du Canada, où les allocations régulières sont basées sur le financement de la recherche reçu par les chercheurs des trois organismes subventionnaires, prévoit une allocation spéciale de 137 chaires pour les universités qui ont reçu 1 % ou moins du financement total versé par les trois organismes subventionnaires fédéraux au cours des trois années précédant l’année de l’allocation. C’est ce que l’on appelle le « seuil de 1 % ». Contrairement aux allocations régulières, les universités peuvent choisir les domaines dans lesquels elles aimeraient utiliser la chaire, qui sont souvent des CRC financées par le CRSH.

    De plus, dans le cadre du programme des CRC, une allocation annuelle de 50 000 $ est versée à tous les établissements qui participent au programme pour les aider à satisfaire aux exigences supplémentaires en matière d’équité, de diversité et d’inclusion du programme. Cette somme a été versée sur quatre ans, ce qui représente un investissement d’environ 15 millions de dollars.
  • Les établissements plus grands ont un taux de participation plus élevé aux chaires d’excellence en recherche du Canada (CERC) puis aux établissements plus petits qui sont néanmoins admissibles. Le concours du CERC de 2022 a modifié son niveau de financement pour offrir deux montants (4 M$ et 8 M$ sur 8 ans) et a supprimé ses exigences de jumelage, en mettant moins l’accent sur le milieu de la recherche pour accroître l’accès et les incitatifs pour les petits établissements à participer en nommant des présidents. Ce changement a ouvert la porte à un soutien à la fois à la recherche à petite échelle et aux établissements hôtes, et a permis un cadre plus diversifié de titulaires de chaire (et de soutien aux étudiants et aux employés hautement qualifiés) dans différentes disciplines. Les changements apportés aux programmes du CERC ont conduit à :
    • Une légère augmentation du nombre de demandes provenant d’établissements non membres de l’UE15, mais une augmentation significative de la proportion de subventions du CERC octroyées à des établissements non membres de l’UE15 (30 % dans le concours de 2022 contre 20 % dans le concours de 2016 et 10 % dans les deux concours précédents).
    • Un partage égal entre les établissements du regroupement U15 et les établissements non membre du regroupement U15 pour les bourses CERC de 4 M$, alors que les bourses de 8 M$ tendaient à soutenir principalement les établissements plus importants (75 % des bourses aux établissements du regroupement U15).
    • Augmentation du nombre de bourses du CERC en dehors du mandat du CRSNG et des IRSC (c.-à-d. dans les trois premiers concours du CERC combinés, un seul CERC a été attribué à un programme de recherche conforme au mandat du CRSH; dans le concours du CERC de 2022, quatre CERC ont été attribués à des programmes de recherche conformes au mandat du CRSH, ce qui représente 12 % des bourses).

Comment les considérations relatives aux petits établissements sont-elles incluses dans le processus d’examen du mérite?

Comment les petits établissements sont-ils représentés au sein des comités d’examen du mérite?

Renseignements généraux complémentaires

En 2022-2023, à l’exclusion des programmes triennaux, 938 membres de comités bénévoles ont participé à 106 comités dans 22 concours.

La majorité des membres et des comités sont fonctionnellement bilingues, à l’exception de quelques comités d’examen du mérite qui ne fonctionnent qu’en anglais. 98 % des membres du comité provenaient du secteur postsecondaire, soit environ 1 % pour les secteurs à but non lucratif et 1 % pour le secteur public, et moins de 1 % de l’industrie. 18 % avaient une affiliation principale avec de petits établissements canadiens; 1 % avaient une affiliation principale avec des collèges canadiens.

52 % des membres du comité étaient affiliés à de grands établissements et 31 % à des établissements de taille moyenne.

En 2022, le comité d’examen multidisciplinaire du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada (FERAC) comprenait le recrutement intentionnel d’un représentant d’un collège et d’un représentant d’une université et d’un collège plus petits.

Le comité de sélection multidisciplinaire du CERC de 2022 comprenait également une petite représentation universitaire. Il est à noter que ces conseils sont multisectoriels et internationaux, mais les collèges et les petits établissements sont toujours prioritaires dans leur composition.

Certains témoins ont parlé du fait que le financement de FSR est distribué par l’entremise d’allocations, et que cela reflète les choix des organismes de financement. Quelle est la différence entre une allocation et un concours? Comment les allocations du FSR sont-elles calculées?

Renseignements généraux complémentaires

Le financement du FSR aide les établissements postsecondaires canadiens à assumer les coûts associés à la gestion de leur entreprise de recherche, ce qui les aide à maintenir un environnement de recherche de calibre mondial. Il renforce cet investissement en recherche en aidant les établissements à s’assurer que leurs projets de recherche financés par le gouvernement fédéral sont menés dans des établissements de calibre mondial, qui disposent du meilleur équipement et du meilleur soutien administratif disponibles.

Par conséquent, ceux qui reçoivent le plus de fonds de recherche tripartite reçoivent plus de fonds du FSR, car cela fait partie de l’objectif du programme. Seuls les programmes de recherche des organismes administrés de façon concurrentielle sont inclus dans le calcul du FSR. Cela signifie que, bien que soumis aux formules d’attribution, la distribution du FSR est soumise à un concours comprenant des processus d’examen par les pairs.

La valeur de la subvention de chaque établissement au titre du FSR, y compris les subventions de projet supplémentaires (SPS) et la sécurité de la recherche, est fondée sur le montant du financement que ses chercheurs ont reçu des organismes de financement fédéraux. La formule de financement utilise la moyenne des trois dernières années et le budget du FSR pour parvenir à un calcul final.

La valeur de chaque subvention est calculée en pourcentage du financement total de l’établissement par les organismes, à l’exclusion des programmes où les coûts indirects sont inclus, selon une formule à échelle variable. La formule du FSR prévoit des taux de financement plus élevés pour les établissements qui reçoivent le moins d’argent des organismes subventionnaires fédéraux. De cette façon, le FSR aide les petites universités et les collèges à fournir un soutien adéquat à leurs programmes de recherche et à renforcer leur capacité de recherche.

Les organismes déterminent le montant du financement de la recherche que chaque établissement a reçu peut être considéré comme des crédits du FSR dans le cadre d’un exercice annuel visant à assurer la cohérence entre les coûts « directs » et « indirects » de la recherche pour chaque établissement.

Il est important de noter également que certains programmes – qui ne sont pas inclus dans le calcul du FSR – ont des coûts indirects dans la bourse (allant jusqu’à 25 %). C’est le cas du FNFR, du FERAC, du CERC, du FRBC et du PCRC.

Comment le CRSH et les organismes subventionnaires appuient-ils la recherche dans les collèges et les polytechniques?

Renseignements généraux complémentaires
  • Les dépenses totales du CRSH pour la recherche dans les collèges au cours des 10 dernières années s’élèvent à environ 60 millions de dollars (total sur 10 ans).
  • Dans le cadre des programmes de base du CRSH, nous voyons des chercheurs des collèges participer en nombre limité, mais croissant, particulièrement dans nos possibilités de financement offrant des subventions de plus petite envergure ou de développement : Subventions de développement Savoir, Subventions Connexion, Subventions de développement de partenariat, Subventions d’engagement partenarial.

(On trouvera plus de détails sur les demandes des collèges à l’annexe F)

Pourquoi le financement des collèges (PICC) est-il exclu des calculs pour le FSR? Comment les exclusions au financement de FSR sont-elles déterminées?

(Le CRSNG devrait répondre à des questions spécifiques au PICC)

Comment le CRSH appuie-t-il les cégeps? Pourquoi le financement accordé aux cégeps pour certains programmes est-il plafonné à des montants inférieurs à ceux des collèges du reste du Canada? Les collèges du Québec sont-ils pénalisés pour les investissements provinciaux dans la recherche au niveau collégial?

Comment le financement des étudiants est-il distribué? Certains témoins ont laissé entendre que les quotas basés sur l’inscription seraient plus justes que la formule actuelle qui repose sur les succès antérieurs des établissements en matière d’accès au financement – que pensez-vous de cette suggestion?

Le récent budget annonçait que les programmes de talents des agences seraient harmonisés en un seul programme. Cette nouvelle conception donnera-t-elle l’occasion de revoir la façon dont les bourses d’étude et les bourses de recherche sont distribuées entre les établissements, peut-être pour permettre à un plus grand nombre d’entre eux d’être acheminés vers des établissements plus petits ou régionaux?

Renseignements généraux complémentaires

Le financement des étudiants est également acheminé indirectement par le biais de subventions aux chercheurs. De nombreux programmes, comme les subventions Savoir, les subventions de partenariat et les programmes à l’intention des établissements plus vastes administrés par le Secrétariat des programmes interorganismes à l’intention des établissements, comprennent le soutien à des milliers d’étudiants et de chercheurs en début de carrière, et ce soutien est un critère important dans ces possibilités de financement.

  • Les chercheurs doivent offrir une formation expérientielle aux étudiants en les faisant participer à la mise en œuvre de leur recherche financée par l’organisme ou à d’autres modes de formation liée à la recherche. Les chercheurs peuvent fournir un soutien financier aux étudiants sous forme d’allocations ou de salaires. Le financement indirect appuie les étudiants et le personnel hautement qualifié à tous les niveaux, y compris aux niveaux postdoctoraux, universitaires et de premier cycle.
  • Environ 65 % des fonds de subventions du CRSH sont affectés par les titulaires de subventions aux salaires des groupes qui appuient leur recherche, y compris les étudiants, les boursiers postdoctoraux et d’autres employés hautement qualifiés. La part des investissements du CRSH dans les grands établissements est étroitement alignée sur celle des étudiants des cycles supérieurs du CRSH, tandis que la part des investissements du CRSH dans les petits établissements est d’environ 4 % supérieure à celle des étudiants des cycles supérieurs du CRSH.

La portée du CRSH à l’égard des étudiants de troisième cycle des établissements du regroupement U15 et qui ne sont pas du regroupement U15 est très semblable à celle des étudiants de troisième cycle qui sont généralement des établissements du regroupement U15 et des établissements qui ne sont pas du regroupement U15. Le financement des étudiants du CRSH pour les sous-populations d’étudiants reflète les proportions des étudiants diplômés en général, y compris les étudiants francophones, les étudiants autochtones, les étudiants qui s’identifient avec un handicap, comme un genre non binaire, comme membres des communautés LGBTQ2+, les étudiants ayant des personnes à charge.

Le taux de financement des étudiants diplômés du CRSH pour les étudiants qui se déclarent membres d’un groupe de minorités visibles est légèrement inférieur (20 %) comparativement à la proportion estimée des étudiants inscrits dans les programmes de sciences humaines axés sur la recherche (21 %) et de sciences sociales (23 %) selon les données de l’enquête auprès des étudiants à la maîtrise et au doctorat (ECEMD) (2019). La participation des étudiants de deuxième cycle qui s’identifient comme des femmes est conforme à la proportion des étudiants inscrits à des programmes de diplôme axés sur la recherche. Veuillez noter que les données sur la population des femmes et des minorités visibles ici s’adressent aux personnes inscrites à des programmes axés sur la recherche, tandis que le paragraphe ci-dessus est la population étudiante diplômée globale. Cela est dû à des différences dans les données disponibles sur la population.

Le plafond imposé récemment aux étudiants étrangers aux établissements postsecondaires aura-t-il une incidence sur la répartition des fonds fédéraux de recherche entre les établissements?

Comment les organismes subventionnaires aident-ils les établissements à compenser les exigences croissantes qui leur sont imposées en matière de sécurité de la recherche?

Renseignements généraux complémentaires

Les investissements dans la sécurité de la recherche fourniront 125 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2022-2023, et 25 millions de dollars par année, en plus des investissements existants pour les subventions de projet supplémentaires (SPS) et le FSR.

La sécurité de la recherche est classée au cinquième rang des priorités des SPS. Ces investissements sont conformes aux objectifs de la FSR, qui vise à aider les établissements postsecondaires canadiens à s’assurer que leurs projets de recherche financés par le gouvernement fédéral sont menés dans des établissements de calibre mondial qui disposent du meilleur équipement et du meilleur soutien administratif possible. En orientant les fonds vers des investissements spécifiques et vers des projets annuels ou pluriannuels lancés par les établissements, le financement de la sécurité de la recherche aidera à renforcer la capacité des établissements postsecondaires à identifier, évaluer et atténuer les risques pour la sécurité de la recherche.

Le financement de la sécurité de la recherche est destiné aux établissements admissibles qui reçoivent au moins 2 millions de dollars en financement de recherche directe admissible par le FSR. L’admissibilité au financement de la sécurité de la recherche est évaluée en fonction de ce seuil chaque année.

Les établissements dont le financement de la recherche directe admissible est inférieur à 2 millions de dollars ne sont pas admissibles au financement de la sécurité de la recherche, mais continuent de bénéficier de la formule de financement progressive actuelle du FSR. Les organismes subventionnaires collaborent également avec des partenaires fédéraux afin d’aider à établir de nouveaux outils et de nouvelles ressources pour appuyer le milieu de la recherche. Cela comprend la collaboration avec le Centre de sécurité de la recherche de Sécurité publique Canada, qui est conçu pour fournir des conseils aux chercheurs et aux établissements, et pour contribuer à l’élaboration continue du portail Protégez votre recherche.

À la suite de l’annonce par le gouvernement du Canada de la Politique sur la recherche en technologies sensibles et sur les affiliations préoccupantes en janvier 2024, les organismes subventionnaires ont lancé, en mars 2024, des pages Web d’orientation tripartite sur la sécurité de la recherche. Ces nouvelles pages Web fournissent des conseils à jour au milieu de la recherche en ce qui a trait à la mise en œuvre des mesures de sécurité de la recherche par les organismes subventionnaires fédéraux. Des séances d’information ont également été organisées au printemps afin de fournir des renseignements supplémentaires aux établissements postsecondaires sur la mise en œuvre de la Politique sur la recherche en technologies sensibles et sur les affiliations préoccupantes par les organismes subventionnaires.

Comment les organismes subventionnaires aident-ils les établissements à compenser les demandes croissantes qui leur sont adressées en ce qui concerne les politiques de gestion des données?

Renseignements généraux complémentaires

Les organismes travaillent en étroite collaboration avec l’Alliance de recherche numérique du Canada afin de s’assurer que les services et l’infrastructure de soutien de la gestion des données de recherche sont accessibles aux membres du milieu de la recherche. Se conformer facilement à la Politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche. Les domaines de collaboration comprennent des orientations et des outils pour l’élaboration de plans de gestion des données, des lignes directrices et des exemples pour l’élaboration d’une stratégie de gestion des données de recherche à l’intention des établissements, des lignes directrices et des services pour le dépôt et le partage de données, des outils numériques pour la gestion contrôlée de l’accès aux données sensibles.

Quelles sont les mesures en place pour assurer un accès équitable aux fonds des organismes subventionnaires par les populations qui méritent des actions?

Renseignements généraux complémentaires

Le CRSH a et continue de collaborer avec des chercheurs noirs du milieu de la recherche afin de mieux comprendre l’impact des programmes du CRSH et de recueillir des commentaires sur les initiatives de programmes. Cela se fait par le biais de séances d’engagement externe et du Comité consultatif sur la lutte contre le racisme à l’endroit des personnes noires. Le CRSH a élaboré son Plan d’action pour les chercheurs noirs afin de garantir aux chercheurs noirs un accès équitable au soutien de la recherche et de favoriser une participation équitable des chercheurs noirs au système de recherche.

Le CRSH, de concert avec les IRSC et le CRSNG, a élaboré conjointement le Plan stratégique du Renforcement des capacités en recherche autochtone. Le plan stratégique a été élaboré conjointement avec les titulaires de droits autochtones pour appuyer la recherche et la formation en recherche au Canada. Afin de surmonter les obstacles systémiques auxquels sont confrontés les chercheurs autochtones, le CRSH consulte également les communautés autochtones par l’entremise de ses comités consultatifs externes, comme le Cercle consultatif autochtone du CRSH et son Cercle de leadership autochtone en recherche.

En 2022, en consultation avec des intervenants externes avec des personnes handicapées ou une expertise dans les études sur les personnes handicapées, le CRSH a publié notre Plan sur l’accessibilité qui vise à tracer la voie à suivre pour éliminer et prévenir les obstacles au CRSH, en particulier pour les personnes handicapées, d’ici 2040. Le CRSH mène actuellement des consultations auprès des personnes ayant une expérience vécue et des experts en la matière pour appuyer la mise en œuvre du plan. Dans le cadre de son processus de consultation, le CRSH a mis sur pied un comité consultatif externe composé de personnes ayant une expérience vécue des incapacités, le Comité consultatif sur l’accessibilité et le capacitisme systémique. Le comité a soumis un rapport qui traitait des obstacles physiques et systémiques auxquels sont confrontés les chercheurs ayant un ou plusieurs handicaps lorsqu’ils demandent un financement fédéral.

Le CRSH a également publié une ressource sur son site pour les chercheurs ayant une ou plusieurs déficiences qui fournissent des renseignements sur la façon de chercher une mesure d’adaptation (adaptation).

Afin d’atténuer les préjugés dans le processus d’examen du mérite pour les demandes de financement, le CRSH offre aux membres du comité d’examen du mérite une formation sur la sensibilisation aux préjugés, qui vise à fournir aux membres du comité les connaissances et les compétences nécessaires pour identifier et atténuer les préjugés inconscients.

Le CRSH s’est engagé à promouvoir l’intégration des considérations liées à l’EDI dans la conception de la recherche et les pratiques de recherche et encourage les candidats, dans l’ensemble de ses possibilités de financement, à envisager d’appliquer de telles approches à la conception de leurs projets de recherche, le cas échéant. Dans le cadre de ces efforts, et à la suite de commentaires et de consultations, en 2021-2022, le CRSH a élaboré et intégré les éléments suivants : 1) Guide pour l’intégration de considérations relatives à la diversité dans la conception de la recherche à l’intention des candidates et candidats aux bourses de doctorat et aux bourses postdoctorales pour les candidats aux bourses de doctorat et postdoctorales, et 2) Guide du CRSH pour aborder les considérations liées à l’équité, à la diversité et à l’inclusion dans les demandes de subvention de partenariat comme principale ressource pour les candidats et les examinateurs aux subventions de partenariat.

Dans le cadre du programme des CRC, tous les établissements participants doivent établir des objectifs d’équité, en utilisant la méthodologie du programme, pour éliminer les obstacles systémiques à la participation au programme pour les personnes appartenant aux quatre groupes désignés : les individus racisés, les peuples autochtones, les personnes handicapées, les femmes et les groupes de recherche de l’égalité entre les sexes.

La méthodologie d’établissement des objectifs d’équité met en œuvre des objectifs d’équité différentiels pour le programme, principalement en fonction de la population canadienne (Recensement de 2016), pour chacun des quatre groupes désignés, comme suit : individus racisés 22 %, peuples autochtones 4,9 %, personnes handicapées 7,5 %, femmes et groupes en quête d’équité entre les sexes 50,9 %, de 2021 à 2029. Le programme surveille activement les progrès réalisés par les établissements pour atteindre leurs objectifs établis. Dans les cas où, à chaque échéance, les objectifs d’équité ne sont pas atteints, le programme applique les conséquences jusqu’à ce que les objectifs soient atteints.

Cette approche s’est avérée fructueuse, comme en témoigne la représentation actuelle du programme :

  • Femmes : 47 %
  • Groupes en quête d’équité entre les sexes : 0,8 %
  • Personnes racisées : 28,6 %
  • Peuples autochtones : 4,1 %
  • Personnes handicapées : 7,0 %

Le réseau de l’Université du Québec est constitué d’établissements de taille moyenne et petite. Comment la concentration actuelle du financement dans les grands établissements a-t-elle une incidence sur l’UdQ?

Renseignements généraux complémentaires

Les chercheurs de l’UdQ sont bien représentés au sein des comités d’examen du mérite du CRSH, qui représentent environ 9,5 % des membres des comités au cours des dix dernières années.

La plupart des établissements du regroupement U15 sont anglophones – quel est l’impact de la concentration du financement sur le soutien de la recherche et de la publication en français?

Renseignements généraux complémentaires

Les statistiques du CRSH sur la langue se sont concentrées principalement sur la langue de demande. Nous avons récemment élargi notre questionnaire d’auto-identification afin de recueillir de l’information sur l’identité linguistique des participants. Dans le temps, cela nous fournira une image linguistique plus riche – par exemple, le taux de candidats qui identifient le français comme langue parlée à la maison et qui choisissent de présenter une demande au CRSH en anglais.

Quel genre d’impact l’investissement dans la capacité de recherche des petits établissements peut-il avoir au Canada?

Une mesure comme l’allocation de « chaires spéciales » aux petits établissements du Programme des chaires de recherche du Canada peut avoir un impact considérable pour l’université et la région – attirer des étudiants diplômés, apporter des initiatives spéciales au campus et s’attaquer à de véritables problèmes locaux, régionaux et mondiaux.

Par exemple, rien que cette semaine, Radio-Canada a fait un court article sur la sécurité alimentaire, soulignant l’augmentation des coûts des préparations pour nourrissons et les choix difficiles que les familles doivent faire. Pour mener des recherches sur cette question importante, le journaliste a interviewé Lesley Frank, la Chaire de recherche du Canada en alimentation, en santé et en justice sociale de la Acadia University en Nouvelle-Écosse, qui a examiné de près la sécurité alimentaire familiale et de la petite enfance en Nouvelle-Écosse et au Canada

D’autres CRC des petits établissements, je pourrais mentionner :

Le financement de la recherche aux établissements devrait-il être lié aux produits livrables en termes de mesures visant à résoudre la crise actuelle du logement et de l’abordabilité?



Annexe A – Membres du comité SRSR

Autres membres

Parti libéral du Canada

Parti conservateur du Canada

Nouveau parti démocratique

Annexe B – Étude du comité SRSR sur la distribution du financement du gouvernement fédéral aux établissements postsecondaires

Réunion 78 – jeudi 21 mars 2024

Témoins

Résumé des mots d’ouverture des témoins

Nicole Vaugeois (ACCRU)

Statistiques présentées sur le déséquilibre de la répartition du financement entre les universités de différentes tailles (les grandes universités reçoivent 79 % du financement fédéral), ainsi que sur la concentration du financement dans les grands centres urbains. Il a souligné l’importance de la recherche dans les petites universités, de l’alignement sur les besoins régionaux, de la langue de choix pour les chercheurs, des possibilités de formation locale, des liens avec l’industrie, tout en contribuant à l’expertise de calibre mondial. Les petites universités peuvent dépasser leurs limites, mais elles sont plus susceptibles aux fluctuations en raison d’une capacité réduite. Les formules actuelles de financement pour soutenir les coûts de la recherche (comme le FSR) sont fondées sur les succès antérieurs dans l’obtention du financement et certains programmes excluent les établissements qui n’atteignent pas un seuil de financement précédemment obtenu (mentionnant expressément le seuil de 2 millions de dollars des SPS pour la sécurité de la recherche). Le soutien aux étudiants s’il est intégré dans les subventions axées sur les chercheurs, le soutien aux étudiants est donc limité lorsque les professeurs des petites universités ont moins de succès dans leurs demandes.

Dans l’ensemble, l’ACCRU suggère une redistribution des fonds disponibles si davantage de fonds ne sont pas disponibles. Ils font valoir un parti pris systémique à l’égard des chercheurs de petits établissements dans le processus d’examen du mérite des organismes subventionnaires.

Chad Gaffield (regroupement U15)

Les universités de calibre mondial se font concurrence à l’échelle mondiale, attirant des experts et agissant comme catalyseurs au sein de l’écosystème canadien. Le financement accordé aux grandes universités profite également à d’autres établissements, comme les établissements, les centres de recherche, les organismes sans but lucratif et les petites universités, par le biais de collaborations. Le modèle de financement actuel est fondé sur le mérite du travail, sans parti pris quant à l’établissement du chercheur. Il appuie la recommandation du rapport Bouchard sur la nécessité de combler l’écart entre le niveau de financement actuel et les besoins de promotion de l’innovation. Il appuie une augmentation du financement de base annuel des organismes subventionnaires.

Philip Landon (Universités Canada)

Les investissements dans les établissements postsecondaires ont des retombées économiques grâce à la R et D, l’emploi et le développement régional. Le Canada est en retard sur cet investissement et les titulaires de doctorat quittent plus souvent le Canada pour travailler à l’étranger, ce qui représente une perte. Il met en garde contre un état d’esprit de redistribution d’un gâteau qui se rétrécit et demande une augmentation du financement (subventions de base, valeur des bourses). Il appuie les recommandations du rapport Bouchard et d’autres études du Comité SRSR. Il souligne que les demandes toujours plus fastidieuses ont un impact plus important sur les petits établissements en raison de leur faible capacité (exemple de sécurité de la recherche). Le mérite et l’excellence doivent être la norme tout en renforçant les capacités des petits établissements.

Pari Johnston (Collèges et instituts Canada)

Les chercheurs des collèges travaillent beaucoup avec des partenaires externes. Leur recherche est efficace, fournissant une expertise locale, la recherche appliquée, des prototypes et des services adaptés aux besoins. Les investissements dans les collèges ont des répercussions tangibles. Seulement 2,9 % du financement des trois conseils va aux collèges. Les collèges sont un élément essentiel de l’écosystème, mais ils ont été contraints d’adopter une structure de financement pour les universités. Le système de financement doit être adapté à la réalité ou à la recherche dans les collèges. Des investissements à grande échelle sont nécessaires.

Les étudiants internationaux apportent une contribution importante à notre pays. Ils sont accusés d’un problème plus large de sous-investissement public.

Il faut encourager l’adaptation à l’examen du mérite afin que les chercheurs des collèges qui ne publient pas puissent toujours être concurrentiels et permettre que les communiqués de cours soient des dépenses admissibles.

Sarah Watts-Rynard (Polytechnics Canada)

Les collèges et les polytechniques reçoivent une très petite partie du financement fédéral. Ils sont très actifs et efficaces pour tirer parti de ce qu’ils reçoivent avec d’autres partenaires, y compris l’industrie privée. Leurs recherches sont généralement appliquées et axées sur le marché. La formation des étudiants conduit souvent à l’emploi. Les collèges et les polytechniciens peuvent fournir une augmentation de la R etvD pour les petites entreprises qui n’ont pas la capacité d’agir par elles-mêmes, favorisant le développement économique local. Ils peuvent également traduire les résultats de la recherche initiée par des chercheurs sur le marché.

Les fonds du PICC comprennent des fonds pour appuyer et administrer la recherche, jusqu’à concurrence de 20 %, ce qui n’est pas suffisant. Le PICC n’est pas pris en compte dans les calculs pour déterminer le financement du FSR. Des changements sont nécessaires pour que les collèges et les polytechniques ne soient pas exclus des possibilités de financement. Ces changements sont importants pour que le Canada puisse bénéficier de ce que les collèges peuvent offrir. Le PICC a été mis au point il y a 20 ans pour développer les capacités. Les collèges et les polytechniques ont maintenant la capacité de faire de la recherche, mais il faut maintenant reconnaître cette capacité et la mobiliser. Il est nécessaire d’élargir l’admissibilité aux programmes. Les mesures d’évaluation doivent être adaptées pour reconnaître que les chercheurs des collèges ne publient généralement pas autant. L’expansion actuelle du PICC dans le récent budget ne soutient pas la croissance à long terme.

Réunion 80 – jeudi 11 avril 2024

Témoins

Résumé des mots d’ouverture des témoins

Shannon Wagner (Thompson River University)

Mme Warner a discuté de la façon dont les petites et moyennes universités se sont taillé une place dans la création et la diffusion de la recherche. Elle a proposé plusieurs améliorations au financement fédéral au comité pour aider à ce travail :

  1. Repenser les modèles de financement – réorienter le système de financement fondé sur le mérite afin d’établir la priorité de la qualité et de l’impact de la proposition de recherche en démocratisant l’accès au financement et en réduisant l’accent mis sur les succès de recherche antérieurs. Créer des appels de financement qui se concentrent sur ceux qui n’ont pas été financés auparavant.
  2. Égaliser l’environnement de recherche – corriger les disparités qui favorisent les demandes des établissements où l’infrastructure de recherche et les écosystèmes sont plus abondants.
  3. Se concentrer sur les besoins régionaux – Se concentrer sur les besoins régionaux et les atouts uniques, y compris l’établissement de liens étroits avec les collectivités, facteurs qui ne sont pas pris en compte actuellement.
  4. Promouvoir la collaboration – partenariats au sein des établissements pour relever les défis nationaux et mondiaux.
Edward McCauley (University of Calgary)

Il a exprimé sa gratitude pour le financement fédéral. Il a également déclaré que le financement de l’industrie et d’organismes sans but lucratif provenant de différentes entités offrait une grande valeur à son établissement d’enseignement et à ses étudiants. Il a déclaré que le financement fédéral favorise le talent et l’innovation, mais qu’il n’est pas suffisant, surtout lorsque les défis sont de nature plus globale. Il a dit qu’il fallait retenir les talents et allouer le financement en fonction du mérite.

M. McCauley a parlé de la collaboration et de son importance pour obtenir des résultats. Il a expliqué que l’augmentation du financement fédéral favorisera la croissance de l’innovation. De son point de vue, la question du financement fédéral n’est pas de savoir comment il est distribué. Le problème réside dans le fait que les montants de financement diminuent.

Penny Pexman (Western University)

Mme Pexman a parlé de la façon dont son emplacement à London a ouvert des possibilités de grands partenariats et d’accès unique à des installations de pointe dans lesquelles effectuer des recherches. Elle a également déclaré qu’en tant que membre de l’université axée sur la recherche du regroupement U15, la Western University contribue de façon importante à l’avancement des connaissances, à la conduite de l’innovation et au développement de la prochaine génération de découvertes qui amélioreront la santé, les économies, la culture et les sociétés locales et mondiales.

Elle a affirmé que l’innovation prend du temps et qu’un investissement soutenu est nécessaire pour maintenir des partenariats avec l’industrie, les hôpitaux, le milieu universitaire et les partenaires autochtones. Elle a donné un certain nombre d’exemples où la recherche universitaire fait des progrès dans un certain nombre de médicaments qui sauvent des vies.

Mme Pexman fait écho aux recommandations du regroupement U15 visant à maintenir le principe du processus d’examen indépendant des demandes de subventions de recherche fondé sur l’excellence et la rigueur des conseils subventionnaires; à investir dans les budgets de financement de base des conseils subventionnaires fédéraux; à augmenter le financement des bourses d’études, à augmenter les bourses de doctorat de 50 %; et, en général, à mettre en œuvre les recommandations du rapport Bouchard.

Marc Nantel (Niagara College)

Marc Nantel a parlé de la façon dont la recherche collégiale consiste souvent à appliquer les connaissances pour résoudre des problèmes régionaux immédiats. Il a souligné comment, en collaborant avec des entreprises locales et régionales pour développer de nouveaux produits, nous pouvons continuer à fournir aux étudiants des collèges une éducation plus riche. Il offre aux étudiants l’occasion de tester leurs connaissances et d’apprendre dans le contexte, notamment dans les domaines de la fabrication de pointe, de l’agriculture, de l’environnement, de l’alimentation et des boissons et de la gestion des affaires. Il a parlé de la façon dont, ensemble, avec des partenaires de l’industrie et des étudiants, ils ont augmenté la commercialisation de multiples projets menant à un développement économique plus rapide et à la création d’emplois. Par contre, les collèges pourraient faire plus s’ils avaient accès à un financement plus important. Il a parlé de la nécessité de différencier les résultats obtenus par les universités de ceux obtenus par les établissements collégiaux. Si l’objectif du financement fédéral est de promouvoir le développement économique et la commercialisation, nous devrions alors être évalués en fonction de cet indicateur.

Pippa Secombe-Hett (Collège Aurora)

Elle représente le Collège Aurora, un collège communautaire des Territoires du Nord-Ouest. Elle a déclaré que son établissement dessert sa communauté et des centaines de chercheurs externes chaque année d’origine régionale, nationale et internationale. Elle a souligné que le Nord a toujours suscité un intérêt énorme en matière de recherche, mais que les sciences et la recherche ont toujours été historiquement menées par des chercheurs principalement situés dans des ministères fédéraux et des universités du sud du Canada. Toutefois, elle s’est dite préoccupée par l’écart important qui existe entre la science globale et les préoccupations et priorités de recherche régionales.

Réunion 81 – mardi 16 avril 2024

Témoins

Résumé des mots d’ouverture des témoins

Philippe-Edwin Bélanger et Fahim Quadir (Association canadienne pour les études supérieures)

Il a démontré que les modèles de financement actuels sont dépassés, concentrant les ressources dans les grandes universités. Il a souligné qu’il s’agissait également d’un problème entre le soutien des établissements dans les grands centres urbains et d’autres établissements régionaux, où il existe également des centres d’excellence. Il y a moins de personnel dans les petits établissements pour appuyer le développement de demandes concurrentielles. Ils suggèrent que le modèle de financement devrait être équilibré pour être plus équitable au niveau des établissements, tout en restant fondé sur le mérite. L’ACES suggère de retravailler le système d’attribution des bourses de talent de façon à ce que les allocations de quotas soient basées sur l’inscription plutôt que sur le succès antérieur dans l’obtention du financement. Ils soulignent également l’importance d’encourager la mobilité des étudiants et des professeurs dans les universités et les provinces.

Eric Weissman (Groupe de recherche sur l’itinérance chez les étudiants de niveau postsecondaire)

Il appuie une meilleure intégration de l’expérience vécue dans le cadre du critère d’examen du mérite et dans la recherche en général. Il souligne un biais implicite à l’égard des petits établissements dans le cadre de la distribution du financement. Il a présenté des données sur l’itinérance et la précarité dans le logement des étudiants de niveau postsecondaire et sur l’importance d’appuyer non seulement les chercheurs, mais aussi les stagiaires par l’entremise de leur expérience d’apprentissage.

Robin Whitaker (Association canadienne des professeures et professeurs d’université)

Mme Whitaker a d’abord souligné l’importance que le financement fédéral pour les chercheurs profite aux Canadiens et qu’il faut continuer de tenir compte de la recherche fondamentale et pas seulement de la recherche appliquée. Elle a demandé une augmentation du financement de base des organismes subventionnaires, soulignant que les projets de recherche qui sont recommandés pour le financement, mais qui n’ont pas été financés sont des occasions manquées. Elle a indiqué que parmi les organismes subventionnaires, le CRSH avait le budget le plus faible et pouvait bénéficier d’une augmentation du financement. Mme Whitaker a également fait remarquer que les processus de demande peuvent être encombrants, comme dans le cas du CV commun. Elle a reconnu qu’il pourrait être difficile de tenter d’ajuster la répartition du financement sans compromettre l’intégrité du processus d’examen du mérite.

Ben Cecil (Olds College)

Il a parlé du contexte pour les collèges, et le Olds College en particulier, où l’innovation est stimulée par des partenariats avec l’industrie et d’autres partenaires privés. Il a demandé au comité d’examiner les questions d’équité, d’admissibilité et d’incidence. Il demande que les collèges soient considérés comme des partenaires égaux des universités au sein de l’écosystème de la recherche et que les obstacles à l’obtention de fonds par les collèges soient éliminés autant que possible. Les mesures actuelles d’évaluation du rendement ne s’appliquent pas aux collèges, où l’incidence est plus pertinente que les documents de publication. Il demande si la distribution actuelle du financement répond aux besoins des Canadiens.

Steven Murphy (Université Ontario Tech)

M. Murphy a présenté l’Université Ontario Tech, soulignant qu’il s’agit d’un établissement axé sur les STIM qui ne cherche pas à devenir une université de recherche complète, mais qu’elle excelle dans ses domaines d’expertise. Il a discuté de la question du point de vue de la productivité dans le secteur de la recherche, indiquant que le Canada est derrière d’autres pays comparables en ce qui a trait à la productivité.

Réunion 82 – mardi 16 avril 2024

Témoins

Résumé des mots d’ouverture des témoins

Alice Aiken (Dalhousie University)

Il a reconnu les récentes annonces budgétaires et remercié le Comité de ses activités. Il a souligné que les grandes universités axées sur la recherche sont des connecteurs et des pôles de partenariats de recherche. Les coûts dans les grandes universités sont plus élevés en raison du nombre de professeurs et de l’infrastructure qu’ils entretiennent, y compris les écoles de médecine. Il a présenté des exemples de collaborations menées par la Dalhousie University, mais qui font intervenir de nombreux partenaires de divers secteurs, y compris les plus petits établissements postsecondaires de la Nouvelle-Écosse.

Dena McMartin (University of Lethbridge)

Présenté sur le rôle de la University of Lethbridge à Lethbridge et dans le sud de l’Alberta, sur la façon dont la recherche de la University of Lethbridge travaille sur des questions qui comptent pour la collectivité, tout en menant des recherches de premier plan dans plusieurs disciplines. Elle reconnaît qu’il est difficile de concurrencer les grandes universités. Elle était favorable au rapport Bouchard. Elle a suggéré que même si les petites universités sont considérées comme des partenaires dans le cadre d’initiatives dirigées par de grandes universités, elles ne peuvent pas tirer les mêmes avantages du financement que les partenaires principaux obtiennent, ce qui freine le développement des capacités. Elle propose de mettre davantage l’accent sur les subventions de développement aux premiers stades, axées sur les petites universités.

Vincent Larivière (à titre personnel)

Il a présenté sa propre recherche sur la distribution du financement en sciences. Il reconnaît que la concentration actuelle du financement dans les grands établissements canadiens suit la tendance dans la plupart des pays comparables et qu’elle est encore moins prononcée au Canada que dans d’autres pays, comme aux États-Unis. Son analyse suggère que l’économie d’échelle obtenue par l’investissement dans les grandes universités est moins efficace que la diffusion du financement dans un plus grand nombre de chercheurs. Le rendement de l’investissement pour le financement (basé sur le coût par publication) est meilleur dans les petites universités. Il suggère que même s’il est nécessaire de concentrer le financement dans les grands établissements, un meilleur équilibre de la distribution pourrait être plus productif.

Céline Poncelin de Raucourt (Université du Québec)

Elle a fait une présentation sur le réseau de l’Université du Québec, qui compte des établissements de différentes tailles qui occupent des créneaux d’expertise différents. Leurs établissements ont connu du succès malgré la répartition déséquilibrée du financement. Elle souligne un biais systémique contre les petits établissements qui crée un cercle vicieux qui devrait être interrompu. Elle rappelle au comité que la recherche en français reçoit maintenant moins que le poids démographique des francophones canadiens. L’injection de plus d’argent dans le système n’est pas aussi efficace qu’il pourrait l’être à moins que les fonds ne soient distribués de manière plus équitable.

Réunion 83 – mardi 30 avril 2024

Témoins

Résumé des mots d’ouverture des témoins

Michelle Chrétien (Conestoga College Institute of Technology and Applied Learning)

Elle se concentre sur le rôle des collèges au sein de l’écosystème de la recherche à travers le prisme de l’impact et a suggéré d’orienter la réflexion sur ce que les Canadiens attendent des investissements dans la recherche. Les collèges font de la recherche appliquée axée sur les collaborateurs. Le manque actuel de financement des collèges nuit à leur capacité à traduire l’innovation en impact. Le modèle de financement actuel sous-estime certains types de recherche.

Kari Kramp et Kalina Kamenova (Loyalist College of Applied Arts and Technology)

Les petits collèges sont profondément alignés sur les priorités régionales et profitent au développement régional. Le Loyalist College a pu se développer grâce aux mécanismes existants, mais les niveaux de financement actuels ne sont pas suffisants. Ils suggèrent que les collèges devraient recevoir 6 % du financement actuel des établissements (contre 2,9 % actuellement). Il faudrait investir davantage dans des programmes qui profitent aux collèges, comme les centres d’accès à la technologie (CAT), administrés par le CRSNG.

Neil Fassina (Okanagan College)

Il souligne que les différents types d’établissements ont des rôles différents et que les collèges sont intégrés dans les communautés. Il déplore que l’impact élevé de la recherche appliquée ne soit pas reconnu adéquatement. Les collèges doivent être soutenus différemment des universités et aider les collèges à accroître leur capacité d’impact.

Juin Francis (Institute of the Black and African Diaspora Research and Engagement, Simon Fraser University)

Les chercheurs noirs et racisés sont dans tous les types d’établissements, de sorte qu’une amélioration de la distribution des fonds augmenterait l’accès au financement en général pour ces populations. L’engagement à lutter contre le racisme doit être intégré dans toutes les décisions et stratégies. Les personnes accréditées sont sous-représentées dans les universités ainsi que dans leur accès au financement, en partie parce que certains des intérêts de recherche de ces communautés ne sont pas aussi valorisés dans le système d’examen.

Donna Strickland (Comité canadien pour la science et la technologie)

[Perdu de connexion pendant la réunion, le résumé est donc incomplet]. Elle a fait valoir que le Canada est d’autres pays de l’OCDE qui appuient la capacité de R et D, que la prise de décision par le gouvernement devrait être soutenue par la science. Elle estime que le montant total du financement est le problème et non sa distribution.

Susan Blum (Saskatchewan Polytechnic)

Il faut mieux reconnaître le rôle de la polytechnique dans l’écosystème de la recherche et s’attaquer aux disparités dans la répartition des fonds, car cette disparité nuit à la mission des collèges de s’attaquer aux problèmes du monde réel par des solutions pratiques. Il faut être en mesure de mieux soutenir les partenaires dans le développement des PI et de la commercialisation.

Aperçu des questions posées par les membres du comité

Les membres du comité ont posé un large éventail de questions. De nombreuses questions se posaient au sujet de la concentration du financement dans les grands établissements, des raisons de cela, des problèmes que cela cause et des solutions possibles. Les membres se sont également interrogés sur les différents rôles que jouent les établissements de diverses tailles dans l’écosystème de la recherche et dans l’économie canadienne.

Annexe C – Comité consultatif sur le système fédéral de soutien à la recherche

Dans son rapport, le comité a formulé les recommandations suivantes :

Annexe D – Taux de réussite des programmes du crsh par taille d’établissement (2015-2020)

  Année du concours
Programme Taille de l’établissement 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Programme de formation en recherche et de perfectionnement des compétences Petit 40,7 % 41,6 % 40,0 % 36,9 % 39,2 % 44,3 %
Moyen 44,6 % 41,0 % 38,3 % 38,1 % 43,3 % 41,4 %
Grand 46,0 % 43,1 % 42,8 % 44,3 % 46,9 % 45,5 %
Subventions Savoir Petit 16,5 % 27,4 % 26,9 % 43,7 % 36,3 % 30,0 %
Moyen 19,1 % 37,5 % 34,1 % 51,9 % 47,9 % 41,5 %
Grand 28,8 % 40,5 % 41,9 % 56,5 % 51,9 % 47,3 %
Partenariat de recherche Petit 38,8 % 40,5 % 37,6 % 36,7 % 54,3 % 62,6 %
Moyen 48,4 % 53,0 % 49,8 % 49,3 % 55,7 % 69,4 %
Grand 48,8 % 54,0 % 47,8 % 48,4 % 57,9 % 71,5 %

Annexe E – Dépenses du CRSH* aux universités selon la taille de l’établissement (10 derniers exercices financiers)

Diagramme des Dépenses du CRSH aux universités selon la taille de l’établissement pendant 10 derniers exercices financiers. Faire référance à l'autre description ci-dessous pour de plus ample information.
Autre description
Financement du CRSH aux universités
Taille de l’établissement Programmes du CRSH Programmes du SPIIE Tous les programmes % de Programmes du CRSH % de Programmes du SPIIE % de tous les programmes Étiquette du CRSH Étiquette SPIIE Étiquette Tous les programmes
Petits/Autres 0,24 G$ 0,42 G$ 0,66 G$ 7,6 % 8,1 % 7,9 % 0.24 G$ (7,6 %) 0.42 G$ (8,1 %) 0.66 G$ (7,9 %)
Moyen 0,89 G$ 1,06 G$ 1,96 G$ 28,8 % 20,2 % 23,4 % 0,89 G$ (28,8 %) 1,06 G$ (20,2 %) 1,96 G$ (23,4 %)
Grand 1,97 G$ 3,76 G$ 5,73 G$ 63,6 % 71,7 % 68,7 % 1.97 G$ (63,6 %) 3.76 G$ (71,7 %) 5.73 G$ (68,7 %)

Remarque : Le CRSH utilise la classification des CRC qui est fondée sur le montant de financement que les universités reçoivent (Remarque : par conséquent, les catégories ne sont pas des facteurs indépendants du financement du CRSH). Ici, « Grand » représente les 16 universités qui ont reçu le plus de financement au cours de la période visée par le rapport. « Moyen » représente 18 universités, et « Petit/Autre » représente 72 universités.


* Comprend toutes les dépenses par l’entremise du CRSH et des programmes du SPIIE, y compris le FSR.

Annexe F – Demandes de chercheurs aux collèges pour les programmes du crsh (10 derniers exercices financiers)

Programme Demandes Bourses
Subventions Savoir 137 26
Subventions Savoir 64 9
Subventions de développement Savoir 64 13
Subventions institutionnelles du CRSH 4 4
Partenariat de recherche 525 272
(Partenariat de recherche sans le PICC) 373 120
Programme d’innovation dans les collèges et les collectivités 152 152
Subventions Connexion 83 25
Initiative de recherche sur la violence fondée sur le genre 1 0
Imaginer l’avenir du Canada – Carrefour des idées 4 0
Capacité de recherche autochtone et réconciliation – Subventions Connexion 16 5
Subventions pour les Chaires de recherche industrielle dans les collèges (IRCC) 1 1
Subventions de synthèse des connaissances 18 7
Subventions de développement de partenariat 171 60
Subventions d’engagement partenarial 57 19
Initiative spéciale pour l’attribution de subventions d’engagement partenarial – COVID-19 5 2
Subventions d’engagement partenarial – Initiative conjointe sur les pensionnats autochtones 1 1
Subventions de partenariat 7 0
Initiative sur la race, le genre et la diversité 4 0
Fonds présidentiel pour la recherche, l’innovation et la collaboration 5 0
Programme de formation en recherche et de perfectionnement des compétences 5 1
Bourses postdoctorales du CRSH 5 1
Fonds pour les nouvelles frontières de la recherche 31 1
Fonds Nouvelles frontières en recherche – Exploration 23 0
Fonds pour les nouvelles frontières de la recherche – Transformation 6 0
Fonds pour les nouvelles frontières de la recherche – Appels spéciaux 2 1
Total général 698 300
(Total sans le PICC) 546 148

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