Fonds de recherche biomédicale du Canada et Fonds d’infrastructure de recherche en sciences biologiques – Étape 2 – 3. Propositions
3. Propositions
Les propositions doivent présenter des initiatives novatrices de plus grande envergure et plus risquées que celles qui sont financées habituellement par les programmes d’un seul organisme de financement de la recherche.
La proposition peut comprendre une ou plusieurs des composantes suivantes :
- partenariat de recherche appliquée dans le secteur de la biofabrication et des sciences de la vie afin d’accélérer le passage de découvertes à des produits et services permettant de consolider ce secteur;
- partenariat visant le perfectionnement des compétences pour que l’industrie canadienne de la biofabrication dispose de la formation et des compétences dont elle a besoin pour stimuler l’innovation et croître;
- infrastructure de recherche permettant de répondre aux besoins du Canada en matière de recherche en sciences biologiques.
Remarque : Chaque composante d’infrastructure de recherche ou de perfectionnement des compétences doit appuyer directement une ou plusieurs propositions comportant une composante de recherche.
Une proposition qui a trait à une infrastructure de recherche doit soutenir le perfectionnement des compétences au moyen de la recherche. Une proposition d’infrastructure de recherche portant uniquement sur le perfectionnement des compétences (établissements de formation par simulation par exemple) ne sera pas acceptée.
En ce qui concerne les activités qui dépendent d’une infrastructure de recherche, il faut tenir compte de la disponibilité de celle-ci, entre autres, du temps nécessaire pour l’acquérir et la mettre en service, et prendre en considération son impact sur les activités proposées.
Les propositions doivent prévoir l’expertise et les partenaires nécessaires pour que les objectifs soient atteints et que les résultats soient mobilisés en vue de l’obtention des impacts désirés. Chaque organisme partenaire doit se voir attribuer un rôle actif dans la proposition, à l’appui duquel il doit fournir des contributions en argent et (ou) en nature. Les partenaires peuvent être des secteurs privé, public et sans but lucratif de n’importe où au Canada.
Pour assurer la croissance du secteur canadien de la biofabrication et des sciences de la vie et la préparation du pays à de futures pandémies et à d’autres urgences en santé, les partenaires du secteur privé doivent être constitués conformément aux lois du Canada et faire des affaires au pays. Les partenariats internationaux sont possibles si les partenaires exercent des activités commerciales (recherche-développement ou fabrication ayant un lien avec la recherche proposée par exemple) au Canada et si l’activité financée donnera lieu à un avantage économique substantiel pour le Canada.
La composante de recherche doit
- présenter un partenariat de recherche appliquée dans le secteur de la biofabrication et des sciences de la vie qui renforce la capacité d’accélérer le passage de découvertes prometteuses à des produits et services;
- soutenir la préparation aux pandémies et aux nouvelles urgences en santé en misant sur des atouts connus et (ou) en remédiant à des lacunes clés en recherche pour favoriser l’essor du secteur canadien de la biofabrication et des sciences de la vie;
- soutenir la formation et le mentorat de personnel hautement qualifié, le cas échéant, et lui offrir des possibilités de contribuer;
- susciter la collaboration dans le cadre de partenariats intersectoriels pour la mobilisation des résultats;
- intégrer l’expertise et les perspectives des différentes disciplines, le cas échéant, pour obtenir les résultats escomptés;
- déterminer les obstacles ou les limites de la recherche proposée et mettre de l’avant des stratégies visant à les atténuer ou à y remédier pour que les objectifs soient atteints;
- veiller à ce que tous les matériaux, procédés et procédures mis au point et utilisés soient conformes aux normes établies, dont les bonnes pratiques de laboratoire et les bonnes pratiques de fabrication , le cas échéant;
- proposer une démarche de commercialisation prenant en compte la propriété intellectuelle, le cas échéant, s’il s’agit d’initiatives de recherche pour lesquelles il est envisagé de transposer les résultats de la recherche en produits commerciaux.
La composante de perfectionnement des compétences doit
- présenter un partenariat comportant une expérience à valeur ajoutée pour le personnel hautement qualifié de tous les niveaux, le cas échéant, afin de faciliter la transition à des carrières dans le milieu universitaire ou ailleurs;
- répondre aux besoins du secteur de la biofabrication et des sciences de la vie en matière de talents et de compétences :
- les initiatives doivent être axées sur des compétences utiles pour le secteur de la biofabrication et des sciences de la vie, comme le soutien au perfectionnement des compétences en recherche, en génie et en biofabrication qui sont pertinentes pour l’industrie, y compris, s’il y a lieu, la formation dans des laboratoires et installations de recherche utilisant les bonnes pratiques de laboratoire et les bonnes pratiques de fabrication;
- les initiatives doivent comprendre des modules de formation, de bonnes pratiques, des lignes directrices, du matériel didactique, des possibilités d’échange comme des ateliers et des conférences ou congrès; des stages avec un élément de mentorat; des programmes d’alternance et de travail de terrain qui favorisent la création de liens entre les stagiaires et les employeurs éventuels;
- encourager la mobilité nationale et, le cas échéant, internationale entre les secteurs et les disciplines pour favoriser l’apprentissage par l’expérience et l’échange de connaissances.
La composante d’infrastructure de recherche doit
- proposer des investissements dans l’infrastructure de recherche qui visent à soutenir et à renforcer une ou plusieurs propositions comportant une composante de recherche pour garantir la préparation du Canada en prévision de pandémies futures et sa capacité d’affronter les risques émergents pour la santé;
- accroître la capacité de recherche à moyen et à long terme de l’établissement;
- soutenir la formation de personnel hautement qualifié en donnant accès à une infrastructure de pointe dans le secteur de la biofabrication et des sciences de la vie;
- garantir que l’infrastructure est exploitée et entretenue de façon optimale pendant sa durée de vie utile par une équipe possédant une expérience pertinente;
- faire fond sur l’infrastructure existante dans le milieu universitaire et les installations de recherche gouvernementales et la compléter, en encourageant la collaboration et en évitant les chevauchements;
- donner lieu à des avantages soutenus et durables pour le Canada.
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